Alsaphot Cyclope |
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Fabriqué ou assemblé en France de 1951 à (Circa) 1959.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 10393
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Alsaphot
En 1949, Lucien Dodin demande un brevet pour Un dispositif d'appareil photographique rigide dans lequel, pour diminuer l'encombrement, on utilise deux réflexions successives pour replier à 180 degrés le faisceau lumineux traversant l'objectif qui se focalise non plus sur une surface sensible en face et en arrière de l'objectif, mais au contraire placée dans l'avant de l'appareil et à côté de l'objectif. Il est publié le 14 Novembre 1951.
Le brevet sera appliqué sur un appareil de la marque Alsaphot. Il portera le nom de Cyclope. Sa carrière sera courte, ce qui limitera ses évolutions. A priori, trois modèles se succéderont.
Le premier modèle est commercialisé en 1952. Son obturateur a une vitesse maximale de 1/175ème de seconde. Il n'est pas synchronisé mais a un retardateur. Les modèles suivants atteindront le 1/200ème et et le 1/250ème. Quatre vis qui maintiennent la plaque rectangulaire sous l'objectif sont apparentes. A l'intérieur, le presse-film est articulé et fixé au porte-bobine. Par la suite, il le sera sur le corps de l'appareil. Il est doté d''un obturateur Prontor II et d'un objectif Boyer Saphir 105 mm 4,5.
Le second modèle reçoit le même objectif, mais l'obturateur est un Prontor II plus rapide. Synchronisé, il est équipé d'un retardateur. Les vis de montage sont cachées.
Le troisième modèle a un objectif Boyer Saphir plus lumineux, ouvrant à 3,5. L'obturateur Prontor-SV donne les vitesses de 1 à 1/250, avec synchronisation flash et retardement.
Il existe aussi d’autres combinaisons objectif/obturateur, probablement pour écouler les fonds de stocks, comme le Cyclope avec Topaz sur obturateur Gitzo sans retardement.
La courte vie du Cyclope a limité les évolutions du boîtier qui se résument en deux points :
La plaque chromée où est gravé le nom CYCLOPE (uniquement décorative) est fixée par quatre vis visibles sur le premier modèle, vis qui vont se cacher sous le gainage pour les modèles suivants.
Le presse-film est articulé et fixé sur le porte-bobines amovible pour le premier modèle, mais fixé à demeure dans le boîtier pour les autres modèles.
Si l’objectif de 3,5 améliore l’esthétique de l’appareil, il ne doit pas en être de même pour les performances optiques, car en dessous de F : 8, les montures des miroirs interceptent une partie du flux lumineux.
On peut enfin signaler qu’en 1976, Kodak reprit le concept à son compte pour la gamme des Colorburst aux USA et des EK 4, EK 6 et EK 100.
Cet exemplaire ne rentre pas dans la classification "officielle" puisque l'obturateur est un GItzo. L'objectif est un Topaz.
L'article de présentation ci-dessous, est daté de 1951 et extrait de Photo-Ciné-Revue.
Liens extérieurs ou bibliographie :
Sur Camera-wiki.org, proposé par Sylvain Halgand |
de Février 1951 | Photo Revue de 1951 |
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