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Richard Jules Verascope F40
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Photo(s) de Arnaud Saudax et texte de Arnaud Saudax. Dernière modification le 2022-10-22 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de 1942 à (Postérieur à) 1942.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 16026

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Richard Jules 

Félix Richard est né à Lyon en 1809 d'une vieille famille de soyeux. Il devient constructeur d'instruments de précision et opticien, quai Saint- Antoine. Il part à Paris en 1855, et dirige une industrie importante de baromètres et manomètres. Il est membre du gouvernement en 1870, maire du 19e arrondissement, il néglige ses affaires et à sa mort, le 14 juillet 1876, laisse son entreprise couverte de dettes.

Félix-Max et Jules, reprennent la société sous le nom Richard Frères (d'où le sigle « RF »). En 1888, leur frère Georges les rejoint jusqu'en 1891. Jules rachète alors les parts de ses frères, mais garde la raison sociale. Jules meurt à 82 ans, le 18 juin 1930, commandeur de la Légion d'Honneur, titre bien mérité par son activité industrielle, son implication dans la stéréoscopie et la création d'une école d'apprentissage.

 

Photographe passionné, Jules Richard construit en 1893 un appareil stéréoscopique révolutionnaire. Il est le premier à comprendre la nécessité d'avoir des objectifs écartés de l’espace inter-oculaire pour reconstituer une perspective qui « donne l'image de la vérité en vraie grandeur avec le relief ». Autre révolution, il adopte un format minuscule pour l'époque, 4 cm sur 4, quand l’amateur moyen pratiquait régulièrement le 13 x 18 cm.
Prosélyte du petit format, dont le succès commercial est indéniable, Jules propose pourtant une série d’Homéoscope, (1895 – 1904) pour satisfaire ses amis et leur fournir un appareil de haute qualité dans le format qui leur était habituel... il en existe en 8 x 9 et 6 x 6 1/2, avec ou sans magasin, mais en très petit nombre. Malgré sa simplicité originelle, le Vérascope est un appareil coûteux de par sa fabrication de précision. Pour démocratiser la stéréoscopie dans son format fétiche, Jules Richard sort le Glyphoscope en 1905. De façon énigmatique, trois modèles seront proposés, avec les mêmes caractéristiques techniques. En 1908 sort un modèle spécial pour film-pack. En 1927, un modèle 6 x 13, lequel sera doté de vitesses lentes en 1930. La façade des Glyphoscope est amovible, permettant son utilisation en visionneuse.
En 1905, pour satisfaire les adeptes du Stéréo-Club de France, il propose un Vérascope en format 7 x 13, format maximal permis par l'écart interoculaire.
Le prix et la concurrence réduiront la vente de ces modèles, mais différentes variantes, de plus en plus perfectionnées seront quand même proposées. Un modèle simplifié sera présenté en 1923 et, en 1928, le Vérascope adopte le format 6 x 13. En 1913, Jules prend un brevet pour l'Homéos, (premier appareil stéréoscopique utilisant le film ciné de 35 mm), mais qui ne sera en vente qu'en 1920. Il confirme son intérêt pour le petit format, les images obtenues faisant 18 x 24 mm.
En 1931, le Stéréa 6 x 13 est proposé en deux versions, bois verni ou métal, mais avec les mêmes caractéristiques techniques. Intermédiaire entre les Vérascope et les Glyphoscope, ils arrivent sur un marché très encombré.
En 1939, est breveté le Vérascope 40, appareil utilisant le film 35 mm avec un nouveau format d'image, le 24 x 30 qui restera un format typiquement français. Appareil résolument moderne, il sera diffusé aux USA par la maison Bush.

Durant toute la vie de Jules Richard, sa maison ne produisit que des appareils stéréoscopiques. Son successeur, Roger Henrard, passionné d'aviation, va développer la série des Planiphote et des Altiphote à destination de l'armée et des professionnels.

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N° 228032 - Le 228ème, de mars 1942.

Les objectifs sont "Som Berthiot Paris Flor 1:3,5 F=40 Bté 272861 et 272868".

Cette seconde variante du Verascope 40 dispose du dispositif permettant d’armer l’obturateur sans avancer le film. (Petit curseur près de la fenêtre du télémètre devant le déclencheur.)

Richard Jules Verascope F40



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Description du Verascope dans Photo-Revue (1945) par J. Cousinet, Ingénieur aux Etablissements Richard :

AVANT-PROPOS

Le Vérascope 40 et son stéréoscope inverseur sont maintenant connus du public amateur, et le but de cet article n’est pas de les décrire une fois de plus. Mais précisément parce que les photographes sont à même de juger à l’oeuvre et de critiquer aujourd’hui ce matériel, il ne paraît pas inutile, aprés avoir entendu les témoins à charge, de donner la parole à la défense, c’est-à-dire au constructeur, pour lui permettre de justifier les solutions qu’il a adoptées.
C’est donc un petit plaidoyer technique que nous présentons ici aux lecteurs de Photo-Revue dans le but de mettre bien en lumière les arguments qui nous ont paru les meilleurs pour choisir telle caractéristique plutôt que telle autre, dans la conception de notre appareil.

Nous allons examiner à cet égard les points suivants :
Conditions générales d’emploi. (Choix du film de 35 mm., utilisation des bandes, emploi de la couleur, etc...).
Format.
Distance focale.
Ouverture.
Procédé de mise au point. - Couplage du télémètre.
6° Fonctions mécaniques.
7° Exploitation des clichés.
- Tireuse et stéréoinverseur.


1° Conditions générales d’emploi

Si le mérite du petit format peut être discuté en matière de photographie monoculaire, il n’en va pas de même en stéréoscopie, où sa supériorité est évidente : la raison principale en est que l’épreuve stéréoscopique doit obligatoirement être examinée à travers une optique grossissante. Le petit format n’introduit donc aucune complication nouvelle et apporte tous ses avantages : (encombrement réduit, profondeur de champ amplifiée), etc...
Il est donc particulièrement indiqué d’utiliser dans ce domaine le film ciné standard de 35 millimètres.
L’apparition récente d’émulsions en couleur, dans ce format était un autre argument décisif.
Que fallait-il pour que la stéréoscopie sur film devienne pratique ? Une question primordiale dominait le problème : simplifier au maximum la fastidieuse mais inévitable « inversion », et cela d’autant plus nécessairement que le film en couleur, utilisé tel quel, ne permettait plus de faire l’opération lors du tirage du positif.
La première condition que nous nous imposâmes fut donc : pas de découpage, pas d’inversion au tirage, examen direct des bandes par stéréoscope dit "inverseur".
Ainsi, le sort du Vérascope 40 se trouvait-il lié, dès l’origine, à celui de son complément indispensable : le stéréoscope.

2° Format

On peut être tenté, à priori, de critiquer le format 24 x 30 et de lui opposer soit le format carré, classique en stéréoscopie, soit le format 24 x36, mis en vogue par plusieurs appareils étrangers de qualité.
Mais le choix du format n’est pas arbitraire en stéréoscopie, du fait de la double obligation suivante :
1° Respecter entre les axes de deux clichés homologues l’écartement moyen des yeux : 63 mm.
2° Ne pas perdre de surface sensible.
Ces deux conditions s’expriment en définitive par la suivante : la dimension horizontale du cliché doit être un sous-multiple de 63 (aux marges près).
Les solutions sont peu nombreuses :
63/2 conduit au format 31,5 x 24.
63/3 conduit au format 21 x 24.

Il n’est pas besoin d’insister pour voir qu’en deça ou au-delà de ces 2 nombres, on tombe dans l’absurde. Et entre ces deux nombres l’hésitation n’est guère possible, si l’on tient compte que l’intervalle séparant deux clichés doit être pris sur la dimension 31,5 ou 21 et que d’autre part, il en est de même (les parties non communes (parties perdues pour la stéréoscopie), ce qui réduirait le cliché théorique de 21 x 24 à une simple bande verticale.

Partie 2On voit donc que la première solution reste seule acceptable.
Elle nous conduit, en réservant un intervalle de 1,5, au format 24 x 30 qui a le mérite de correspondre à un format courant de papier.
La disposition des vues sur la bande n’est pas, en outre, exagérément compliquée, puisque, entre deux vues homologues, ne s’intercale qu’une seule vue étrangère au couple stéréoscopique considéré, ce qui fournit, pour la succession des vues, le schéma 1.


3° Dictance focale

La valeur de 40 mm. choisie donne un angle de champ moyen, et assure une couverture normale du format. Une focale plus grande aurait eu sur l’encombrement de l’appareil des conséquences importantes.
1° En profondeur, ce qui est évident, l’appareil étant du type rigide.
2° En largeur, car le diamètre des objectifs devenant plus grand, pour une même ouverture, il en résulterait un accroissement de longueur et de course des lames de l’obturateur.


4° Ouverture relative

Ici, la valeur de 3,5 ne peut être défendue comme une valeur optimum, car il est toujours avantageux de disposer de la plus grande ouverture possible, mais elle doit être acceptée comme une limite, pour les raisons précédentes, l’encombrement et le poids de l’appareil croissant assez vite avec le diamètre des objectifs.
A titre d’exemple, un objectif ouvert à 2,8 nous aurait conduits à un appareil plus long de 12 mm. et pesant environ 150 grs de plus.


Mise au point. — Couplage du télémètre

Le mécanisme de commande de la mise au point est analogue à celui des Vérascopes Richard 45 x 107 et 6 x 13, et nous n’y insisterons pas. La nouveauté du Vérascope 40 consiste surtout dans le télémètre.
Ce télémètre comporte deux particularités intéressantes : la glace et le mode de couplage.

A. — Glace (fig. 2).

Partie 2Elle est constituée par un réseau de bandes honrizontales alternativement transparentes et réfléchissantes, les premières étant constituées par le verre exempt de tout apprêt, et les secondes par des portions argentées de la même manière qu’un miroir ordinaire.
Les avantages de ce type de glace sont de deux sortes : d’une part, elle n’a pas la fragilité des glaces constituées par de fins dépôts cathodiques. D’autre part, le "dosage" des intensités respectives des images directes et réfléchies est simple et précis, puisque le rapport de ces intensités est égal à celui des largeurs des bandes transparentes et réfléchissantes.
Or, du point de vue optique, le comportement d’une telle glace est exactement le même que celui d’une glace semi-transparente, pourvu que l’oeil se trouve placé à une distance très inférieure à celle du minimum de vision distincte. Dans ces conditions, en effet, l’oeil ne voit pas le réseau, mais il reçoit les rayons qui le traversent ou s’y réfléchissent, et, dans les deux cas, en fait, en quelque sorte, la synthèse.

B. — Mode de couplage du télémètre (fig. 3).

Partie 2La particularité du système adopté est de faire directement appel à une relation géométrique simple.
Le prisme 1 (à réflexion totale) est solidaire d’un bras de levier 2 qui peut lui imprimer un mouvement de rotation autour de l’axe vertical passant par le point B.
Ce levier 2 s’appuie constamment sur un doigt 3, solidaire du corps de l’appareil. La base du télémètre AB est au contraire solidaire de la monture des objectifs.
Lors du déplacement de cette dernière pour la mise au point de l’appareil sur un objet E par exemple, le prisme effectue une certaine rotation. Pour que le télémètre soit réglé sur l’objet E, il faut que le rayon EB se réfléchisse sur le prisme 1 suivant BA. Cela est possible en donnant une longueur convenable au levier 2. En effet, l’avance DF des objectifs est inversement proportionnelle à la distance séparant l’objet E du plan focal antérieur. (Equation fondamentale des lentilles). D’autre part, dans le triangle rectangle EBC, la longueur AC est inversement proportionnelle à la longueur AE (la moyenne proportionnelle étant la hauteur AB du triangle).
Si donc on néglige la distance focale des objectifs vis-à-vis de leur distance à l’objet, ce qui est légitime, dans un appareil à court foyer, les lois de déplacement des objectifs et du télémètre s’identifient à une constante près.
L’avantage de cette disposition est de rendre le règlage du télémètre simple, et surtout méthodique, puisqu’il se réduit à l’ajustement d’une longueur de levier.
Pour la même raison, le règlage est évidemment plus précis que dans les dispositifs à came où l’on est tributaire d’un profil plus ou moins complexe.


6° Fonctions mécaniques

Nous n’entrerons pas dans le détail de toutes les fonctions mécaniques du Vérascope 40, mais nous citerons, comme étant particulier à cet appareil, le dispositif de changement de régime (stéréomonoculaire).
Il a semblé en effet intéressant, à une époque où le prix des appareils photographiques de classe ne cesse d’augmenter, de donner au stéréoscopiste la faculté de prendre des vues monoculaires sans faire la dépense d’un autre appareil pour ce travail.
Que fallait-il pour transformer temporairement un appareil stéréoscopique en appareil monoculaire ?
1° Obturer l’un des objectifs.
2° Transformer le régime de métrage du film.

La première condition ne soulevait pas de difficulté. Pour comprendre la seconde, reportons-nous au schéma 1.
En régime stéréoscopique, on voit que l’avance du film a lieu suivant une alternance de deux intervalles : l’un de 31,5 mm. (pour passer par exemple du cliché AA au cliché BB), l’autre de 3 fois 31,5 mm. (pour passer du cliché BB au cliché GC), et ainsi de suite.
En monoculaire, au contraire, tous les intervalles doivent être de 31,5 mm.
Voici le mécanisme très simple que réalise autoinatiquement le passage d’un régime à l’autre (figure 4) :

Figure 4Un plateau 1 est entraîné par le débiteur de manière à faire un tour pour 4 X 31,5 mm. de film débité. Ce plateau porte 4 dents à 90° les unes des autres ; deux de ces dents sont plus hautes que les deux autres.
D’autre part, une butée 2 vient se placer sur la trajectoire de ces dents pour arrêter le plateau. Elle peut occuper deux positions. Dans la position S, elle rencontre seulement les deux dents les plus hautes, et l’on voit bien que, dans ce cas, le plateau fera alternativement 1/4 de tour et 3/4 de tour. Par conséquent, le film défilera alternativement de 31,5 mm. et de 3 fois 31,5 mm. C’est le régime stéréoscopique.
Si au contraire, la butée 2 se trouve dans la position M, toutes les dents la rencontrent, et le plateau fait chaque fois 1/4 de tour. Le film avance donc de 31,5 mm. C’est le régime monoculaire.
La butée 2 est liée mécaniquement au volet d’obturation de l’objectif et tout est commandé simultanément par un bouton unique.
On voit que ce mécanisme est relativement simple et se trouve largement justifié par l’avantage qui en découle.

7° Exploitation des clichés. — Tireuse et stéréoscope inverseur

La bande négative, s’il s’agit de photographie en noir, est tirée sans inversion, par contact, et s’il s’agit de photographie en couleur, peut être utilisée directement dans le stéréoscope inverseur.
Passons sur la tireuse qui ne fait appel à aucun principe nouveau, et disons un mot du stéréoscope.
Signalons d’abord que si nous l’avons appelé jusqu’ici inverseur, c’est pour respecter un usage, d’ailleurs vicieux, c’est plutôt redresseur qu’il faudrait l’appeler, puisque son rôle consiste uniquement à replacer droites pour l’oeil des images qui sont, non pas inversées, mais retournées par la prise de vue.
Considérons, en effet, du côté support, c’est-à-dire dans la situation qu’il occupait dans l’appareil, le cliché stéréoscopique, en couleur par exemple. — Les images nous apparaissent comme si chacune pour son compte, elles avaient tourné de 180° dans leur plan, autour de leur centre, par rapport à la situation normale du sujet.
Partie_5Si, par exemple, nous avons photographié la lettre R, nous aurons l’aspect de la figure 5 a.
Pour rétablir la situation normale, il faut, optiquement, deux réflexions : l’une qui intervertisse le haut et le bas (ce qui donne 5 b), l’autre qui intervertisse la droite et la gauche de chaque image (ce qui donne 5 c).
Ces deux réflexions peuvent être obtenues simultanément dans un prisme en toit dont l’arête du dièdre sera inclinée de 45° sur l’axe de visée, mais à la condition de placer le film dans un plan parallèle à l’axe de visée et non plus perpendiculaire comme il l’est dans un stéréoscope ordinaire, c’est ce qui nous a amenés à placer le film sur le haut et non plus sur l’arrière du stéréoscope.
Cette disposition, bien qu’inhabituelle, a paru au moins aussi rationnelle que la disposition classique, car la lumière, qu’elle nous vienne du ciel ou d’un lustre, arrive plus souvent d’en haut que d’en face.
Le seul inconvénient sérieux du dispositif à prisme est son prix de revient élevé. — Disons tout de suite, malheureusement, que c’est la seule solution réalisable ; l’usage de miroir, séduisant à priori, parce que économique, a dû être irrévocablement rejeté à cause des doubles réflexions inévitables.
Telles sont, en peu de mots, les principales considérations qui ont présidé à la genèse du Vérascope 40 et de ses accessoires.
Nous les avons exposées honnêtement, sans prétendre d’ailleurs qu’elles aient une valeur absolue ou définitive, car en matière de photographie, comme en toute autre, rien n’est (heureusement) définitif.






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Revue Photographie Optique de 1949
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Revue Photographie Optique de 1949
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de Février 1948
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Le Photo Almanach Prisma de 1946
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France Illustration de 1946
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Photo France (N° 9) de 9/1951
Le capot a été redessiné... mais uniquement sur le papier ! Cette variante n'a jamais existé.
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de 1946


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