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Lumière Dialux à télémètre
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Propriété de MT. Photo(s) de MT et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2022-04-05 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de 1935 à 1935.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 20577

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Lumière 

Les Dialux sont des foldings à la finition luxe. Ils ont été présents dans les catalogues de 1931 à 1936. La première année, le modèle n'existe qu'au format 6,5 x 11, car Lumière propose encore le Nada en 6 x 9. Le Dialux 6 x 9 cm arrive en 1932. Les deux formats coexistent jusqu'à la fin de la production. Ce sont des automatiques, c'est à dire qu'à l'ouverture, l'abattant se déplie complètement, et l'objectif doit se trouver en position sans autre intervention. Les ciseaux subiront quelques modifications. En 1931, ils ont la forme de ceux des Nada. Dés 1932, leur forme change, pour rester la même jusqu'à la fin de la production. Certains modèles ont un dévérouillage de l'abattant au bord de celui-ci.

Les appareils sont fabriqués en aluminium pour le corps, et en métal (sic) pour l'abattant, qui est renforcé. Le gainage est en maroquin, voir tout au début en cuir fantaisie, imitation reptile. En 1933, une version avec les joues laquées est proposée aux cotés de celle entièrement gainée. Il y a deux viseurs, sauf sur certains exemplaires aux joues laquées, sur lesquelles il n'y a que le viseur redresseur. Le viseur redresseur change momentanément de position, en 1932, pour être centré par rapport à l'axe de l'objectif. La béquille peut être ouvragée, avec un ajourage reprenant le logo. Cette forme existe sur les premières variantes.

L'obturateur est assez simple, allant jusqu'à 1/100. Au début, il est parfois mentionné qu'il s'agit d'un Vario, mais Lumière revendiquant une fabrication française se fait souvent discret sur sa marque. Le retardement apparaît en 1934.

Le soufflet est en peau.

Deux objectifs sont proposés tout au long de la carrière du modèle. Il s'agit du Nacor f/6,3 et du Spector f/4,5. Dès 1931, certains catalogues proposent d'autres objectifs français : Lumière Nacor 6,3, Boyer Topaz 6,3, Roussel Trylor 6,3 ou Berthiot 6,3 et Lumière Spector 4,5, Boyer Topaz 4,5, Roussel Trylor 4,5 ou Berthiot 4,5. La mise au point se fait par rotation de la lentille frontale. Il est difficile de dire combien de temps ces objectifs ont été proposés, car s'ils ne sont pas présents sur les catalogues, cela peut être dû au choix du distributeur qui ne veut pas s'encombrer d'une multitude de variantes.

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A partir de 1935 apparaît sur le marché une nouvelle version du Dialux. Celle-ci est dotée d'un télémètre couplé. La formule technique associée à un folding est assez rare... et le restera. On connaît quelques exemples chez Zeiss Ikon ou Kodak, mais la complexité technique avait un prix et là où un Dialux valait 285 francs, un Dialux à télémètre se vendait 985 francs ! Au même moment, un Super Ikonta se vendait plus de 1200 francs. Donc il n'y eut pas pléthore d'acheteurs, pour le Dialux et ce modèle est aujourd'hui rare et recherché.

On peut imaginer que les acheteurs prêts à dépenser de telles sommes allaient jusqu'au bout de leurs rèves et préféraient la notoriété des optiques allemandes, voire basculaient dans le télèmètre de poche, façon Leica.

Lumière Dialux à télémètre Survolez l'image



Lumière Dialux à télémètre

Lumière Dialux à télémètre



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