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Zeiss Ikon Contaflex 126 (10.1103)
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Propriété de Sylvain Halgand. Photo(s) de Sylvain Halgand et texte de Sylvain Halgand. Dernière modification le 2022-12-12 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en Allemagne de 1968 à 1971.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 1016

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Zeiss Ikon 

Comme Rollei avec son SL 26 reflex, Zeiss Ikon associa le reflex à objectif interchangeable avec la cartouche de film format 126.
La revue "Play-Magazine" (de Photo-Plait) de mai 1968 le présenta dans un banc d'essai :


"Il allie les plus hautes performances techniques à une simplicité d'emploi remarquable.

C'est sans doute en raison du prestige attaché au nom de "Contaflex" que ce nouveau "126" (indicatif de tous les appareils recevant les chargeurs instantanés inventés par Kodak) qui devait s'appeler Icarex 126, s'est vu baptisé "Contaflex 126". Les deux appareils n'ont cependant en commun que leur système de mesure du temps d'exposition.

Viseur

C'est un reflex à miroir, avec prisme en toit redressant intégralement l'image. Il est d'une luminosité remarquable sur toute la surface du verre de visée. Au centre, un stigmomètre, entouré d'un anneau dépoli, permet un contrôle rigoureux de la mise au point et de la profondeur de champ. Dans le viseur, on peut lire également le diaphragme choisi par le système d'exposition automatique. Des zones rouges indiquent les limites de "sur" et "sous-exposition".

Réglage du temps d'exposition

Il est assuré automatiquement, après choix de la vitesse d'obturation convenant au sujet, par une cellule photorésistante, au sulfure de cadmium, qui règle le diaphragme à l'ouverture requise. La mesure intervient derrière l'objectif ; elle porte donc exactement sur ce qui sera enregistré sur la pellicule. La cellule est placée au-dessus de l'oculaire du viseur. Lors de la mise en place du chargeur, la cellule est réglée automatiquement, en fonction de l'émulsion qu'il contient, par un système d'encoches normalisées.

L'obturateur

C'est un obturateur à rideau, spécialement étudié pour le Contaflex 126. Il va de 1/30° à 1/500° de seconde. Innovation très astucieuse, l'indication des vitesses en fractions de seconde est doublée de symboles figurant les circonstances d'utilisation optima.

Objectifs

L'objectif de base est le merveilleux Tessar f/2,8 de 45 mm de Carl Zeiss ; sa mise au point descend à 50 cm. Les prises de vues très rapprochées sont donc possibles sans accessoires. Quatre optiques sont également disponibles :

Grand angle Carl Zeiss Distagon 1:2,8 de 32 mm. Mise au point jusqu'à 30 cm.
Normal, Zeiss Ikon Color Pantar 1:3,8 de 45 mm spécialement corrigé pour la couleur. Mise au point jusqu'à 50 cm.
Petit télé : Carl Zeiss Sonnar 1:2,8 de 85 mm tout particulièrement recommandé pour le portrait, à la maison ou en plein air.
Téléobjectif - Carl Zeiss Télé-Tessar 1:3 de 135 mm (le rédacteur de l'article commet une erreur car il s'agit d'un objectif ouvrant à 4).

Tous ces objectifs sont équipés de la pré-sélection automatique du diaphragme . Leur mise en place par baïonnette rapide est instantanée. Ils sont dotés d'une baïonnette frontale de 50 mm de diamètre pour la fixation des lentilles additionnelles et des filtres ; ce système est en tous points excellent.

Entrainement du film

Par curseur rapide au dos de l'appareil. En deux coups de pouce, il assure en même temps le relèvement du miroir et l'armement de l'obturateur. Rappelons aussi que le chargeur 126 supprime le rebobinage.

Avec le flash

Pour les prises de vues au flash, une pression sur un levier découple le système d'exposition automatique. Simultanément, l'obturateur se règle de lui-même sur le temps d'exposition requis, soit 1/30° de seconde et un signal "flash" apparaît dans le viseur. Avec les objectifs 32 et 45 mm, le diaphragme se règle automatiquement à l'ouverture requise en fonction de la distance de mise au point. Un signal rouge s'allume dans le viseur quand la distance choisie est trop faible pour la puissance du flash. On voit que là aussi, Zeiss a cherché à décharger l'opérateur de tous soucis.
L'échelle des nombres-guides va de 12 à 65 et le boîtier comporte deux prises de flash indépendantes, pour "X" et "M", c'est à dire flash électronique et lampe magnésium.

Notre opinion

Il faut admirer dans cet appareil, non seulement le soin minutieux apporté à sa fabrication - la qualité Zeiss Ikon Voigtländer est légendaire - mais le souci des concepteurs de ne pas perdre de vue que l'idée première du système 126 : simplifier la vie de l'utilisateur tout en lui offrant des possibilités très étendues dans les domaines de la composition (visée reflex et optiques interchangeables) des vues sportives (grandes vitesses d'obturation et optique lumineuse) de la photo d'intérieur et de nuit (flash automatique). La réalisation du Contaflex 126 met en jeu les techniques les plus avancées, mais finalement l'amateur n'a plus qu'un unique souci : cadrer son sujet et appuyer sur le bouton au bon moment.
"

NDLR : n'oubliez pas que Photo-Plait, auteur du banc d'essai, était vendeur de cet appareil.

Zeiss Ikon Contaflex 126 Survolez l'image





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