Avec le TRAVELLER, on évolue dans le sublime.

Il s'agit tout de même d'un reflex bi-objectif, format 6x6, 2 vitesses (1/25° et 1/50°) plus pose B, trois ouvertures de diaphragmes (11, 16 et 22) et, s'il vous plaît, mise au point sur l'objectif de prise de vue (sans qu'il soit indiqué si l'échelle est en mètres ou en pieds). L'engin propose même en façade une prise de synchro flash.

Le verre de visée délivre une image floue et délicieusement irisée. Si l'objectif de prise de vue est de la même qualité, ça ne doit pas être triste !

Ouf, me voila rassuré, il s'agit d'un " Super Lens for 6x6 film ". Je dispose de plus d'un bouchon double pour le protéger. Bien vu !

La construction est tout plastique, sauf quelques pièces métalliques, notamment le pourtour des objectifs et les attaches de la superbe courroie en plastique, ce qui est heureux, car il serait désolant de perdre un si bel objet (et cela ne serait pas un service à rendre à celui qui le ramasserait).

La sacoche en plastique rigide imitation cuir est une pièce maîtresse du système. Elle porte l'inscription " SUPER REFLEX " (ah bon, y'a un ordinaire ?) et semble plus solide que l'appareil lui-même. Elle épouse très intimement la forme du boîtier, à tel point que l'on craint de le détruire en l'en extrayant. Il m'a pratiquement fallu un démonte-pneu pour arriver à mes fins.

Cela en valait quant même la peine. J'ai ainsi pu découvrir l'intérieur de la dite sacoche, garni d'une sorte de velours rouge grossièrement découpé et collé d'une façon relativement approximative.

Que dire d'autre, sinon qu'il vit le jour à Hong-Kong, que l'on m'en a déjà donné trois depuis que je collectionne, et que cela me suffit.

Le modèle que je vous présente porte le numéro 102. Les deux autres aussi…

Ma fille l'a utilisé comme accessoire de théâtre. Donc, ça peut servir à quelque chose.