Sem Semflash 4,5 non couplé (Type 47)

Photo(s) de Arnaud Saudax et texte de Arnaud Saudax. Dernière modification le 2024-03-11 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de 1954 à 1955.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 12844

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Sem

Les Semflex étaient proposés en trois gammes : Oto, Semi-Oto et Standard.

Les Semflash sont des Standard particuliers puisque solidaires d’un flash électronique, et cela fut une première mondiale. Le coût de la prise de vue est allégée du prix des ampoules « magnésium », avec suppression des tracas d’approvisionnement.
La clientèle visée ne comportait ni les photographes professionnels, ni les amateurs… mais les représentants commerciaux et autres agents immobiliers ayant besoin d’illustrer leurs produits sans avoir à se plonger dans la technique. Et surtout, les photographes de quartier, qui en louant ou prêtant un Semflash s’assuraient la vente de pellicules, les développements et les tirages.

L’équipement comprenait le Semflash et un petit transformateur car à l’époque, la distribution était 115 ou 220 volts selon les régions… Le tout dans une petite valise en bois gainé pouvant contenir des pellicules 120 en réserve et dont le couvercle montrait le mode d’emploi illustré.
D’abord indépendant, le transformateur fut rapidement intégré au Semflash, éliminant les risques de perte.

Un fois l’appareil branché sur le secteur, le chargement du film, l’avance par bouton et la vue du numéro de la photo dans la fenêtre arrière ne posent pas de problème, même à un néophyte. L’ouverture du capuchon et la mise au point sur le dépoli est à la portée de tous.
Le plus délicat est de repérer sur le bouton de mise au point un chiffre en face d’un index et de le reporter sur la couronne des diaphragmes, assurant alors une exposition correcte. Il ne reste plus qu’à armer l’obturateur et déclencher.
Mais Paul Royer ira encore plus loin dans la simplification : le mécanisme de mise au point ajustera directement le diaphragme, le capuchon pliant sera remplacé par un puits de visée muni d’une grosse loupe ajustable, mettant le dépoli à l’abri des poussières, et l’obturateur sera sans armement préalable.
Conçu pour le Semflash, le capuchon loupe était disponible au catalogue, avec les quatre petites vis nécessaires à son installation. On peut donc le retrouver sur n’importe quel Semflex.

Présentation du Semflash dans Photo Cinéma de novembre 1953 et courrier commercial :

Mode d'emploi des premiers Semflash couplés :

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Type 47 de "Sem et les Semflex" de P.H. Pont

Ce modèle est primitif : transformateur indépendant, pas de couplage entre la mise au point et le diaphragme, obturateur Orec mono-vitesse avec armement préalable.
En plus des évolutions techniques du Semflash lui-même, le flash présente des variations qui font la joie du collectionneur. Sur cette variante, le flash n'a pas de lentille de Fresnel.
Objectif, à la visée : "Anastigmat 1:3.3 F=75 mm Som Berthiot Paris N° C50965", à la prise de vues "Anastigmat 1:4.5 f=75 mm Som Berthiot Paris N° C53260".