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Cornu Ontobloc II |
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Fabriqué ou assemblé en France de (Circa) 1950 à (Postérieur à) 1950.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 16060
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Cornu
Vers 1940, Cornu demande à Aluvac de lui couler en aluminium les corps et les dos d’un petit appareil 24 x 36. Ces pièces portent le marquage Aluvac 3439 et Aluvac 3440.
Ces éléments seront utilisées durant une vingtaine d’années par deux sociétés pour produire de nombreux modèles d’appareils populaires.
La Société des Établissements Modernes de Mécanique Générale et de Décolletage Jean Cros fût créée à Saint-Étienne juste avant 1939 avec des crédits d'état pour soutenir l'effort de guerre. Jean Cros faisait mouler par Aluvac des ailettes de roquettes.
Après la défaite, Jean Cros, contraint de recentrer ses activités dans le domaine civil envisage de se lancer dans la construction d'appareils photo. Il reprend contact avec Paul Royet, qui avait été "affecté spécial" dans son usine jusqu'à sa démobilisation, pour lui proposer le poste de Directeur de la section photographique, où absolument tout était à créer.
En 1941, Jean Cros, directeur de la SEMM, obtient de Cornu une licence pour fabriquer à Saint-Étienne un appareil à partir de ces pièces. C’est Paul Royet, futur directeur de la SEM, qui mènera à bien ce projet.
Les Ontobloc prennent la suite des Reyna en abandonnant la monture d’objectif télescopique au profit d’une monture rigide, ce qui simplifie la construction et évite quelques ennuis lors de la prise de vue. C’est ce que signifie le nom Ontobloc.
Ontobloc, qui est quasiment un Reyna II rigide
Ontobloc II, où le viseur intégré venu de fonderie est remplacé par un capot chromé, d’un aspect plus riche et moins austère
Ontobloc III, disposant d’une mise au point à double hélicoïde et d’un objectif ouvert au moins à 2,8.
Dans chacun de ces modèles, on rencontre de nombreuses variétés, liées à la construction artisanale et aux difficultés d’approvisionnement de cette période d’après-guerre.
Avec l’Ontoflex, Cornu avait acquis la maîtrise de l’emboutissage, et il est possible qu’en ajoutant son capot chromé il valorisait des rebus de fonderie dont le viseur intégré était mal venu.
Les premiers modèles d'Ontobloc II et III ont un capot embouti d’une seule pièce, alors que les suivants ont un capot en deux parties.
Tous les Ontobloc II et III ont un dos à charnière.
Cet Ontobloc II est tout à fait atypique. Son N° 31763 en fait un des derniers montés, mais il ne dispose pas du déclencheur sur le corps ; les découpes n'ayant pas été faites, il ne s'agit donc pas de récupération. Son bloc optique provient d'un Norca. Sans doute Cornu a-t-il monté cet appareil à la demande d'un client satisfait de l'objectif de son Norca en bakélite qui n'aurait pas résisté à une chute...
Cet appareil était dans un étui en cuir de Reyna.
Topaz N° 292244
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