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Mollier Micro-copie 24 x 32
France Version française
Photos by Arnaud Saudax text by Arnaud Saudax. Last update 2013-07-13 par Francois Landais.

Manufactured or assembled in France from 0 to (After) 0.
Index of rarity in France: Rare (among non-specialized garage sales)
Inventory number: 4200

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Chronology of cameras Mollier 

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Je pensais cet étrange appareil destiné à faire du microfilmage d'archives, mais les caractéristiques techniques me laissent supposer une utilisation plus spécialisée, peut-être dans l'animation cinématographique.
Cet appareil accepte la cartouche 135 classique, dont il reçoit le film sur une grosse bobine qui pourrait en prendre cinq mètres, et n'a pas de possibilité de rembobinage. Il ne peut donc être déchargé que dans une chambre noire. Nul doute que le concepteur avait fait un appareil avec deux bobines de grande capacité.
La mise au point se fait par la grosse monture de l'objectif, permettant de passer de l'infini au rapport grandeur nature en une dizaine de tours. La couronne comporte des graduations entre 1 et 40, mais la correspondance avec des distances n'est pas évidente. De toute façon, l'utilisation se faisait sur un statif, comme le prouvent les deux boulons pour la fixation.
La molette d'avance du film est crantée par demi-tour, et un seul demi-tour suffit à armer l'obturateur, ce qui pourrait permettre une utilisation en demi-format. (7 perforations par tour complet.)
L'obturateur est du genre à guillotine, avec une fenêtre supportée par un chariot tracté par un très long ressort dont la tirette latérale permet de faire varier un peu la tension.
La partie la plus curieuse de l'obturateur est le régulateur de vitesse, qui est un véritable régulateur de Watt. Un disque est percé radialement et dans ces trous sont logées des masselottes qui freinent sur le tambour dans lequel tourne ce disque. Une telle complication devait avoir sa justification.
Le sélecteur en façade permet la double pose. Le déclenchement se fait au doigt ou avec un déclencheur souple.
Un petit palpeur permet de savoir s'il y a du film dans l'appareil.
La réalisation mécanique est sans reproche. Comme certaines pièces portent le N° 10, on peut penser que cet appareil n'est pas un "home made", et les traces d'usure montrent qu'il a beaucoup servi.
 

Mollier Micro-copie



Mollier Micro-copie

Mollier Micro-copie

Mollier Micro-copie

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Etienne Mollier (1876-1962), a self-taught mechanic, dedicated his life to developing his inventions as well as those of other creators (as documented in "Mémoires d’un inventeur," Etienne Mollier, Editions L’Harmattan).

After inventing a focal plane shutter in 1902, which was rejected by Krauss and later taken up by Gaumont, Etienne Mollier designed a small pocket-sized camera called "Le Colibri" with a format of 4.5 x 6 cm. The aim was to provide French competition to the early roll-film Pocket Kodaks. Despite its pocket-sized design, it did not achieve the expected success. While continuing to manufacture more conventional cameras, Etienne Mollier diversified by building prototypes for other inventors, some of which went on to thrive while others were forgotten.

In 1905, he began working in the field of cinema. Among his personal inventions, we can mention:

- "L'Autodévolteur," which allowed the adaptation of light for projecting a still image from a film. This device was used by Pathé with the Pathé-Baby home projector.
- In 1924, the "Ciné-Type," the first camera to use a reduced film size by cutting a standard-sized film (35 mm) in half.
- In 1926, the "Ciné-business valise," a portable film projector.

After his company was acquired by Demaria-Lapierre in 1929, he became interested in using images for education and actively promoted the small 24 x 36 mm format. He developed devices for projecting opaque or transparent documents, cinema projectors, and even advertising ("Grapholux"). In 1937, he built the "Opascope horizontal," the first daylight retroprojector.
His photographic and cinematographic activities were connected to other famous pioneers such as Demaria, Lapierre, Mendel, Jougla, Joly, Bancarel, Lumière, Chrétien, and more. In 1910, he was awarded the Gold Medal at the Concours Lépine for "Le Cent Vues," the first mass-market camera using 35 mm cinema film.
Like the "Colibri," the small format challenged the principles of photographers of the time, and it remained relatively obscure until the outbreak of World War I in 1914. Upon its revival in 1920, thanks to Mollier's persistence, this camera was finally recognized and used, primarily in technical or educational applications rather than among the general public. For example, it played a crucial role in an automatic system for photographically recording pulse counters in French telephone exchanges.

 





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