Photo-Plait : une petite histoire de la photographie française.
Texte de Sylvain Halgand


L'histoire de l'association Grenier Natkin est difficile à débroussailler. Il me semble qu'après des carrières séparées, les deux personnages se soient associés au début des années 50, mais qu'à la fin de la même décennie, pour une raison qui m'est encore inconnue, seule la partie Grenier subsiste effectivement. Pourtant, quelques années plus tard, les deux noms réapparaissent conjointement sur les catalogues.
Pour être exact, la marque Grenier-Natkin fut déposée au greffe du Tribunal de Commerce de Paris, le 22 janvier 1954 (n°438 312) par Grenier et Cie (sarl), 27, rue du Cherche-Midi et par Studios Natkin (sarl)15 av. Victor Hugo, Paris.

Portraits

 

Les origines de Grenier et Natkin

 

Le texte qui suit est retranscrit du Cinéphotoguide de 1958. Il est signé par Pierre Beguin et s'intitule "Le fruit d'une association".

Il était une fois...
Oui, c'est bien ainsi qu'il faut commencer comme dans un conte. Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Gaston Grenier et qui avait un esprit très vif et une curiosité passionnée.
Un jour, son oncle lui offre un véritable Kodak junior et le jeune Gaston s'empresse de tirer, de développer lui-même ses photographies. Puis comme cet exercice ne lui suffit pas et qu'il veut comprendre " comment ça marche" il passe bientôt le plus clair de son temps à démonter, à régler, à analyser son appareil. Finalement un beau jour de 1928, il tient en main son premier Leica et bien entendu en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire le Leica est démonté sans espoir de reconstitution. Les quelque 500 pièces détachées repartent en vrac pour Wetzlar dans une petite caisse. On ne peut pas dire que ce jour-là Gaston Grenier ait donné le bon exemple: ne faites pas comme lui. Il est bon d'être curieux, mais pas trop. Tout ne s'arrête pas là cependant et, comme nous le verrons plus loin, sa carrière présente un bilan un peu plus positif... La route de Gaston Grenier devait rencontrer celle d'un homme dont les débuts furent assez différents des siens. Marcel Natkin, c'est l'homme aux aspects les plus variés. A huit ans, c'est vrai, il photographie déjà, il tire lui-même consciencieusement ses épreuves, mais nous le verrons se manifester dans des domaines fort divers ; il deviendra docteur es-sciences, s'intéressera à la publicité, à l'édition, publiera un recueil d'aphorismes philosophiques, puis un ouvrage d'économie politique.
N'empêche que chez cet homme à facettes multiples, tout commence et tout finit par la photographie...
A peine sorti de la Faculté, on le trouve occupant un poste important dans une maison d'appareils photographiques. Puis il publie son premier livre, le Manuel Leica, qui sera suivi d'un grand ouvrage de vulgarisation :Pour réussir vos photos. Le premier a atteint sa 14e édition et la vente du second a dépassé les 300 000 exemplaires.
Finalement, quand arrive l'année 1936, il dirige une série de revues photographiques pour diverses grandes firmes. Mais retournons à Gaston Grenier. La mésaventure de son premier Leica avait en réalité affirmé en lui l'âme du constructeur. Désormais, ses idées s'orienteront vers une amélioration du matériel permettant de réaliser plus facilement et à moindre frais des appareils à la portée de tous. En 1933, avec des moyens modestes, Grenier ouvre son premier magasin, rue du Cherche-Midi. L'amour de son métier, son enthousiasme, lui amènent une équipe de collaborateurs fidèles et de clients qui, désormais, le suivront comme un guide. Mais les exigences commerciales n'étouffent pas en lui le goût de la recherche. En 1939, le duc de Gramont lui demande sa collaboration pour la création d'un appareil de petit format. Ainsi est né le Foca. Mais Gaston Grenier pense toujours à l'amateur et persévère dans l'application de ses idées d'économie et de simplification. Il crée la fameuse bobineuse Sommor dont 70000 exemplaires en circulation ont permis à autant d'amateurs de réduire considérablement le prix du film 24 x 36 mm. Avec le Prismor, Grenier permet aux usagers des Leica, Foca et Contax de faire à peu de frais des photos en gros plan.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Marcel Natkin ouvrait avenue Victor-Hugo un grand studio pour enfants et se manifestait là sous un autre aspect encore : celui d'observateur de l'âme enfantine. Natkin, c'est le photographe des enfants, l'homme qui est devenu expert dans l'art de saisir leur personnalité par les traits les plus naturels, les plus émouvants, les plus originaux.
- Pour un enfant, dit Natkin, se faire photographier, c'est jouer.
Mais le point de vue psychologique ne doit pas faire oublier le progrès de la technique. Le studio Natkin est le premier à utiliser la lumière électronique. On y approfondit tous les procédés de la photo en couleur, toutes les inventions nouvelles : tirage trichrome Kodak, développement chromogène, le carbro, le procédé flexichrome, etc. Cependant on n'en reste pas aux enfants ; les grandes personnes se laissent prendre au jeu : les plus jolies femmes, les savants, écrivains et peintres célèbres, jusqu'au président Vincent Auriol lui-même qui, entouré de ses petits-fils, se laisse surprendre dans l'art d'être grand-père, passent devant l'objectif de Natkin.

Quant à Gaston Grenier, il poursuit de son côté son idée :
- Il faut, dit-il, abaisser les prix, coûte que coûte. Aux chercheurs, aux inventeurs qui viennent le voir, il répète son leitmotiv. Il comprend l'essor futur du cinéma d'amateur et désormais tous ses efforts tendront à le mettre à la portée du plus grand nombre. Quatre ans d'études et de recherches et ce sera la réalisation de la caméra Armor, la plus petite et la moins chère des caméras 8 mm. Filmer est enfin à la portée de tous et Armor part à la conquête du monde. Des constructeurs allemands l'ont vue ; ils ont admiré sa simplicité et sa robustesse. Poursuivant ses efforts de perfectionnement pratique et de démocratisation du cinéma amateur, Gaston Grenier fonde la revuePetit Format, qui constitue bientôt un moyen de liaison pratique entre 20 000 amateurs convaincus. Grenier enseigne, renseigne, s'informe de leurs desiderata et y répond toujours, cristallisant ainsi autour de lui la grande famille des amateurs photographes.

Longtemps Marcel Natkin s'est servi du livre pour rendre service au public et l'oeuvre qu'il a réalisé dans ce domaine fait de lui un véritable théoricien de la photo. DuCode du débutantà sonEncyclopédie photographiqueen trois volumes, en passant par leManuel Foca,Pour réussir en couleurset maint autre ouvrage, il a créé une véritable "somme'' de renseignements et de conseils dont l'importance et l'utilité n'échappent à personne. Il est ainsi le seul grand artiste photographe dont l'expérience et la pratique apportent aux bases doctrinales de son métier une contribution essentielle.
Mais rien de sec, rien d'abstrait dans cette personnalité étonnante. Natkin a une "présence" une "qualité humaine" qui frappent immanquablement ceux qui l'approchent. Voilà qui explique qu'il ait décidé de rechercher un contact plus direct avec l'amateur, en ouvrant près de son studio un magasin d'articles photographiques qui lui permet de mettre directement sa vaste expérience au service de l'amateur. Veut-on un exemple du genre de principe qu'il applique ?
- Il n'y a aucune raison, dit-il, pour que les tirages d'amateurs soient traités autrement que ceux de professionnels.
Et au Photo-Ciné-Club, les films, ceux qui proviennent du studio comme ceux que lui confient les amateurs, sont développés tous dans le même bain et tirés par le même personnel qualifié.
Des cours de photographie sont ouverts et, avec patience et gentillesse, Natkin encourage les débutants et leur apprend ce qu'il sait de la photo, c'est-à-dire à peu près tout...

Gaston Grenier, promoteur et pionnier de la démocratisation du cinéma amateur, Marcel Natkin, philosophe, théoricien et guide de l'amateur se devaient d'unir leurs efforts pour le meilleur service de tous. En un mot, le schéma de leur organisation est donc le suivant Grenier se charge de sélectionner, de construire le matériel et plus généralement de tous les problèmes de fabrication ; Natkin assume la conduite des travaux de laboratoire et joue en somme le rôle de guide de l'amateur.
Tout chez Grenier et Natkin est conçu comme un service du client, un service qui ne se termine jamais avec l'achat. Par exemple, si pour une raison quelconque, votre appareil n'est pas disponible, on vous dépanne en en mettant un autre à votre disposition. Le résultat de cette extraordinaire organisation, c'est qu'en cinq ans, ils ont quintuplé le chiffre d'affaires de Grenier et qu'aujourd'hui Grenier-Natkin est de loin la plus importante maison d'appareils photographiques. On ne saurait mieux conclure ce rapide survol de leur double carrière qu'en rappelant ici les propos d'un reporter deParis-Match, qui écrivait après avoir interviewé ce "tandem du succès " : "J'ai rencontré Grenier-Natkin... Natkin-Grenier... La photo et le cinéma... Le cinéma et la photo... Comment ont-ils fait pour créer, en trois ans, la plus vaste organisation qui soit dans leur branche d'activité ?
Le secret de leur réussite, réside, je crois, dans l'enthousiasme qu'ils éprouvent pour leur métier, dans leur effort pour faire de chaque amateur un fervent de la photographie et du cinéma, car ils pensent: "Qui photographie profite mieux de la vie".


 

Adresse Adresse
Adresse Adresse
27, rue du Cherche-Midi 15, avenue Victor Hugo

L'adresse pour la vente par correspondance est 16, rue d'Ouessant dans le 15ème arrondissement. Le guide de 1958 présente les locaux et le personnel de la structure de vente par correspondance commune à Grenier et Natkin.

 

AdresseAdresse

 

Photo-Ciné Club Magazine

 

Concours

En 1953, tout acheteur d'un appareil chez Grenier-Natkin, se voyait remettre en même temps que le bon de garantie de son appareil, une carte de membre du Photo-Ciné Club Grenier-Natkin. En tant que tel, l'acheteur allait recevoir durant un an, tous les deux mois, la revue "PhotoCiné Club Magazine". Celle-ci proposait des articles écrits par Marcel Natkin, des présentations de nouveautés par Gaston Grenier. Les membres pouvaient participer à la rédaction en proposant des articles, des photos (chaque mois, une vingtaine était achetées, à raison de 2500 francs l'unité.)



 

Porte-Clé
Porte-clé du Club Grenier-Natkin

 

Les concours Grenier-Natkin

 

Grenier-Natkin organisait annuellement un concours photos ciné. En 1953, il est doté de 600 000 francs de prix.
En 1955, le premier prix est de 15 000 francs.
Celui de 1957-58 était doté d'un premier prix de 1 million de francs pour chacune des trois catégories (photo NB, photo couleur, cinéma).
A partir de 1958-59, le concours est moins bien doté (seulement 50 000 francs), mais les trois gagnants seront sélectionnés pour un super concours, tous les cinq ans, mieux doté.

 

Concours

 

Le lancement de la chaîne de distributeurs Grenier

 

Jusqu'au catalogue 1959/60, il n'y a pas d'allusion aux distributeurs du Cinéphotoguide dans les guides. Tout se passe comme si ces guides ne pouvaient être obtenus que par correspondance ou directement dans les deux magasins. Le catalogue 1959/60 est donc le premier à faire figurer une liste des distributeurs du guide. Le lien entre ces distributeurs et Grenier-Natkin n'est pas explicite.
Mais dans le catalogue 60-61, le nom de Grenier disparaît. Il semble qu'il y ait sécession, ce que semblerait confirmer le lancement de la chaîne de distributeurs Grenier.


Le texte qui suit est extrait d'une publicité double-page, parue en novembre 1961 dans "Photo-Ciné-Revue". Elle a pour but d'annoncer le lancement au 1er décembre 1961 de la " Chaîne Grenier". Etrangement, il n'y a aucune mention de Natkin (y compris au niveau du logo) . Bien évidemment, puisqu'il s'agit de publicité, il convient d'être réservé quant à l'exactitude de son contenu, n'ayant pas pour l'instant de sources corroborantes.


"Dans quelques semaines, l'homme qui, en France a été l'un des promoteurs de la photographie d'amateur, va donner son nom à la première chaîne photo-ciné de France. Cet homme, c'est Gaston GRENIER, et son histoire est tellement liée à l'évolution de la photo depuis trente-cinq ans, qu'elle mérite d'être racontée.
A Brest, en 1927, il y avait déjà un magasin GRENIER où un jeune homme de vingt ans, le fils de la maison, essayait avec passion toutes les nouveautés qui lui passaient par les mains. Un jour, arrive de Wetzlar un appareil insolite, curieux, qui au lieu d'utiliser les plaques ou les larges bobines classiques, se chargeait avec du film cinéma de 35 mm. GRENIER, bien sûr, essaya le LEICA et les premiers clichés qu'il prit du château de Kerjean, près de Morlaix, furent pour lui une révélation: agrandis en 30 x 40, leur Ç piquéÈ extraordinaire confirmait ce que laissent prévoir les théories de l'optique: plus un objectif est petit, meilleure est l'image. GRENIER comprit ce jour-là que l'avenir était au petit format, et décida de s'en faire l'apôtre.
Trois ans plus tard, à Paris, à l'angle de la rue du Cherche-Midi et de la rue d'Assas, la gageure a pris corps: GRENIER ouvre son premier magasin.
Son enseigne: "Le spécialiste du petit format " , et bientôt, devant les vitrines où trônent les LEICA, défile tout ce que le Paris d'alors compte de photographes d'avant garde.
Mais GRENIER ne s'arrête pas là : en 1932, il enfourche un nouveau cheval de bataille : les films panchromatiques, sensibles ou rouge et dont personne ne veut, précisément parce qu'ils exigent d'être développés en chambre noire.
En 1934, il se lance avec les lampes flash à l'assaut du magnésium. Par la suite, il invente et fabrique des spécialités qui permettent aux amateurs d'aborder la photo de très près (système Prismor adaptable sur LEICA).
Il crée la bobineuse Sommor (200.000 exemplaires en service) pour vendre à moitié prix du film photo en bobines de cinq ou dix mètres.
A la veille de la guerre, sa compétence lui vaut d'être appelé par le Président d'O.P.L. comme conseiller technique, et c'est ainsi que, en pleine occupation, et dans le secret des bureaux d'études, GRENIER travaille à la création du FOCA, premier appareil 24 x 36 français.
La guerre finie, GRENIER agrandit son magasin à Ia mesure d'une clientèle chaque jour plus nombreuse.
De multiples services se créent rue du Cherche-Midi: les occasions, les reprises, les travaux photo sur lesquels il veille avec un soin jaloux. Mais le succès de GRENIER exigeait toujours plus de place. Alors il fallut éclater le laboratoire qui occupe à lui seul 24 personnes s'est installé dans un grand local de 300 mètres carrés, près de la gare de l'Est, où il traite chaque jour des centaines de films en noir et en couleurs pour les amateurs de la France entière. Deux autres magasins GRENIER, 18, boulevard Haussmann et 90, rue de Lévis, ont permis de décongestionner les comptoirs de la rue du Cherche-Midi.
Mais GRENIER est allé plus loin encore: depuis quelques semaines, c'est à Champlan, près de LONGJUMEAU qu'il a installé un centre unique en France. Dans un ancien moulin rénové de 1 500 mètres carrés, sont regroupés le stock de matériel photo-ciné le plus important de France et les différents services d'achats, de contrôle et de réparations qui alimentent les divers magasins GRENIER.
La dernière étape (mais est-ce bien vraiment la dernière ?) c'est cette nouvelle que nous sommes heureux d'annoncer aujourd'hui: dans quelques semaines, soixante spécialistes installés dans les plus grandes villes de France vont inaugurer sous le nom de GRENIER la première chaîne photo-ciné. Leur but : 1° Offrir aux amateurs les prix les plus bas, grâce à une puissance d'achat unique en France.
2° Multiplier la valeur de la garantie et des services GRENIER en l'étendant à un réseau de 60 Stations-Services, puisque la carte de garantie GRENIER vous ouvre toutes grandes 60 portes amies dans toute la France.
3¡ Diffuser dans le monde des amateurs le dynamisme et les méthodes de celui qui, en trente-cinq ans, a su devenir le premier spécialiste photo-ciné de France. Renseignements sur demande: GRENIER, 27, rue du Cherche-Midi PARIS-6e."


 

Bibliographie (incomplète) de Marcel Natkin

 

Les présentations des ouvrages sont extraites des catalogues.


 

  Indicateur focal    
  Les premiers pas en PHOTO    
Livre La photo moderne - Flash électronique :


existe aussi avec une couverture rouge.
   
  La photographie en couleurs de Marcel Natkin et Charles Schwerin.    
Leica    
Pour réussir en couleurs (Photo-Cinéma) : Ce livre apporte à l'amateur les notions indispensables simples et précises sur ce nouveau domaine de la photographie et du cinéma. 140 pages illustrées, 16 planches en couleurs. Tiranty  
Pour réussir vos photos : l'ouvrage le plus clair le plus précis pour l'amateur. Aucun livre n'a connu un succès comparable. 160 pages, 2 couleurs.

Prix : 400 francs(en 1955)
Tiranty 1934
Livre L'art de voir en photographie : le plus bel ouvrage sur la photo, dont les chapitres sont consacrés aux problèmes suivants : les grands courants de la photographie, la composition, la lumière, le relief, le mouvement, la personnalité, la nature. Illustrations de Laure-Albin Guillot, Amson, Pierre Boucher, Brassaï, Doisneau, Feher, Goursat, Karquel, Lorelle, Masclet, Meerson, Moral, Natkin, Roubier, Sougez, Zuber. 80 pages, 32 planches en héliogravure, format 22 x 28.

Prix : 700 francs(en 1955)
Tiranty 1935
  La photographie aux sports d'hiver Mana* 1936
Livre
Le nu en photographie: ouvrage consacré à l'esthétique, avec indications techniques, 32 photos en héliogravure par Jahan, Boucher, Sougez, Brassaï, 68 pages, format 18 x 26.

500 francs(en 1955)
  1937
  Manuel du portrait Mana* 1938
Trucages en photographie   1938
Comment photographier les enfants : 75 pages L'Eclaireur de Nice 1942
  Le nouveau code du débutant Mana* et Tiranty 1946
Livre Visages d'enfants, par Jaboune et Natkin Mana* et Tiranty 1946
Livre L'Eclairage artificiel dans le portrait, dans la rue, au théâtre Tiranty 1947
  Manuel Rolleiflex Rolleicord Mana* 1947
Livre Manuel Foca Mana* 1950
 
Photo-Encyclopédie : L'oeuvre maîtresse de Marcel Natkin ; chaque volume de cette encyclopédie donne des renseignements complets sur les procédés les plus modernes. L'ouvrage concilie la forme encyclopédique avec un esprit didactique, apportant au lecteur les moyens de dominer les procédés actuels. Chaque volume relié comporte 200 pages environ 14 x 19 ; très nombreuses illustrations en héliogravure.

Chaque volume : 980 francs(en 1955)


Tome I : Développement. Laboratoire.
Tome II : Tirage. Agrandissement.
Tome III : Trucages. Retouches. Reproduction.
 
Mana* 1952
  Comment filmer les enfants de Marcel Natkin

Cet ouvrage faisait partie de la collection des Cinés-Guides que dirigeait M. Natkin. Chaque volume de 160 pages abordait un aspect du cinéma d'amateur. Les auteurs étaient très divers.

Prix de chaque volume : 500 francs(en 1955)
Exco 1954
Carnet Flammarion 1957
Livre Pour réussir vos photos en noir et blanc et en couleurs Flammarion 1957
Livre Le livre de Maman par Jean Nohain, illustré par Marcel Natkin Flammarion 1958
  Articles "Marcel Natkin vous parle" dans le journal "Tintin"   1960

* Editions Mana pourMArcel NAtkin




 

Les exclusivités Grenier Natkin

 

Le Grenaphot est un Sem Kim II. Le Grenaflex est un Semflex très basique (pas de viseur sportif, pas de loupe, pas de gainage, objectif 4,5/75 mm, obturateur 1/250ème). Son absence de succès en fait une pièce rare. Les deux publicités ci-dessous sont extraites du Cinéphotoguide de 1958.

 

ExclusiviteExclusivite

 

L'inconnu des Photo-Ciné Guides

 

Régulièrement, apparaît dans les guides la photo d'un monsieur dont le nom n'est pas cité.
Il s'appelle Claude Fitt et était photographe du studio Natkin.


 

Claude Fitt

 

La publicit é pour Grenier-Natkin

 

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