Doté d'un viseur télémétrique particulièrement clair, confortable et précis avec correction de parallaxe, cet appareil dispose d'une cellule alimentée par pile pour un fonctionnement semi automatique. La mesure de la lumière se fait sur une zone blanche de 12 mm de diamètre située au milieu du premier rideau. Bien sûr, il est possible de  fonctionner entièrement en manuel. Le chargement du film se fait (traditionnellement) par la semelle, mais un volet permet de vérifier le bon accrochage de l'amorce.

Les vitesses s'échelonnent de la seconde au 1/1000^ème, avec pose B et synchronisation du flash au 1/50^ème.

Au delà de ces considérations techniques, on peut s'attarder sur la statégie de Leica qui, dès 2003, propose cet appareil qui se veut une "alternative mécanique au M7" pour répondre aux souhaits de photographes particulièrement exigeants. Le boîtier est en alliage léger, moulé sous pression, et chaque étape de fabrication est minutieusement contrôlée.

Dès 2004, ce modèle est proposé à la carte et la commande peut se faire sur internet, à l'aide d'un configurateur qui offre un choix d'options, tant esthétiques que fonctionnelles :

Inutile de préciser que certaines options sont payantes.

A bon appareil, bon objectif, dans le cas présent, il s'agit d'un Summilux M 1:1,4/50 mm asphérique à mise au point minimum de 0,70 m à monture Leica M. Aux dires du fabricant, cet objectif, qui succède au modèle de 1962, offre des performances exceptionnelles à toutes les ouvertures et pour toutes les distances de mise au point.

C'est donc un bel ensemble boîtier et objectif que les professionnels ou riches amateurs peuvent s'offrir à moins d'avoir l'extraordinaire coup de chance de le trouver sur un vide-greniers pour quelques dizaines d'euros (croyez moi c'est possible, toutefois, quand j'y pense, je me dis que ce jour là j'étais vraiment en veine !).