Beaugers Lubo |
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Fabriqué ou assemblé en France de 1941 à 1952.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 16042
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Beaugers
Lucien Beaugers était photographe, et construisit un appareil de reportage de 1941 à 1952, avec une interruption pendant une partie de la guerre. Bernard Vial en a donné l'histoire et la description dans un article de quatre pages dans "Photo-Ciné-Son Occasion", le gratifiant d'un certain succès commercial, alors que Mc Keown donne une production de 20 à 25 exemplaires, ce qui n'est pas réaliste.
Lucien Beaugers fabriquait aussi un appareil de studio, mais il ne semble pas être connu. Il avait aussi breveté un flash pouvant recevoir six lampes.
En mai 1949, le catalogue Grenier propose le Microflash Lubo, "de dimensions réduites et très efficace". Il utilise les lampes PF 14 et PF 25 et une pile plate de 4,5 volts. Il tient dans une boîte de 85 x 85 x 110 mm, et coûte alors 1885 francs.
En 1952, il revend son atelier à Henri Trémaud, fils du Directeur Commercial de chez Berthiot, représentant des caméras Lévêque et des appareils photo Royer.
L'originalité de l'appareil Lubo est que la façade avant peut basculer, ce qui permet dans cette position d'observer l'image sur un verre dépoli incorporé permettant une mise au point très précise.
Fabriqué de façon artisanale durant une bonne dizaine d'années, il existe de nombreuses variantes, même si elles sont difficiles à répertorier.
APPAREIL DE REPORTAGE LUBO
(présentation dans Le Photographe de juin 1942)
Renseignements techniques
Le LUBO, dont nous donnons une reproduction photographique, spécialement construit pour le reportage photographique, présente les caractéristiques suivantes, qui ont été vivement appréciées par les spécialistes du reportage.
Sur la photographie 1 on voit le LUBO avec un téléobjectif de 300 mm., dans sa position mise au point.
La photographie 2 montre le LUBO dans sa position prise de vues.
Le changement de position s’effectue automatiquement en une demi-seconde. L’appareil peut recevoir tous objectifs, du 100 mm. au télé de 400.
1) Monture hélicoïdale faisant corps avec l’appareil.
2) Support d’objectif s’adaptant instantanément sur la monture.
3-4) Fiches recevant le support des lampes éclair (une lampe et son réflecteur de chaque côté de l’appareil), et pouvant être en synchronisme avec un obturateur d’objectif ou l’obturateur de plaque à volonté.
5) Anneau servant à la commande de la monture hélicoïdale.
6) Capuchon à ouverture et fermeture automatiques servant pour la mise au point. Le dépoli fixe est à l’intérieur de l’appareil.
7-8) La pile servant au départ des lampes éclair est à l’intérieur de l’appareil; toutefois, ces deux fiches permettent l’apport d’une pile plus forte pour les vitesses dépassant le 1 000e de seconde.
9-10) Boutons commandant le départ de chaque lampe éclair ou de deux lampes ensemble.
11-12) Boutons servant à la commande de bascule, avec double blocage et assurant l’ouverture et la fermeture automatique du capuchon supérieur.
13-14) Index de lecture et double réglette graduée, mobile et réversible, étalonnée pour deux objectifs en service.
15) Dispositif inédit et réglable permettant le départ des lampes éclair, directement sur le rideau, du 50e de seconde au 2 000e .
16) Viseur à curseurs réglables pour différentes focales et à correction automatique de parallaxe.
17) Support de lampes éclair avec ampoule témoin.
Le LUBO est l’appareil professionnel le plus perfectionné. Il est fabriqué actuellement dans le format 9 x 12.
Délai de livraison : 3 mois à dater de la commande. Série limitée.
LUCIEN BEAUGERS, 22, rue de Pétrograd, Paris (8e).
L'appareil de reportage Lubo, présenté dans cette page est un modèle primitif. Un levier à main gauche permet la manœuvre de la bascule qui entraîne l'ouverture du capuchon permettant de voir le dépoli.
La mise au point se fait par un gros hélicoïde solidaire de l'appareil.
Ce modèle dispose aussi d'une correction de parallaxe automatique grâce à un système de came et de levier commandé par la mise au point.
Le grand viseur sportif ne comportant pas d'œilleton de visée, le cadrage semble assez approximatif et la correction de parallaxe bien superflue...
Les objectifs sont interchangeables grâce à un système de baïonnette sécurisée par une vis moletée.
Il y a deux écrous au pas du congrès, un dessous, un sur le côté, pouvant recevoir le flash Hexaflash.
La synchronisation flash se fait par une grosse prise à deux broches de chaque côté.
L'obturateur à rideau "Balmelle" permet un réglage de la vitesse par tension du ressort (8 positions), largeur de la fente (de 1 à 8 cm) et un régulateur pour la gamme lente et rapide.
Position basculée permettant la mise au point. On voit le levier permettant la manœuvre de la bascule. Le bouton blanc permet l'open flash, la prise étant au dessus.
Détail du mécanisme de correction de parallaxe. La règle triangulaire porte les échelles de distance pour la mise au point à l'estime. (Ici pour 120 et 200 mm).
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