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Iso Reporter
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Propriété de MM. Photo(s) de MM et texte de MM. Dernière modification le 2012-02-24 par Eric Borel.

Fabriqué ou assemblé en Italie de 1954 à (Circa) 1960.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 2340

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Iso 

Ce télémétrique italien, est, comme le Duplex Super 120, d’un niveau de fabrication et de finition exceptionnels. Il représente une sorte de synthèse entre un Contax et un Leica, tout en conservant une certaine élégance.
En faire le tour est un régal tant les détails sont soignés. Les liserés noirs sur la façade et autour des fenêtres sont du plus bel effet. De même que la cuirette sur les molettes d’armement et de rembobinage.

Le Reporter, comme son frère presque jumeau, le Standard, dérivent tous deux du Bilux, apparu en 1950.

Le Reporter accepte les objectifs de la marque au diamètre 36. En l’occurrence il est doté d’un splendide 50 mm Iso Arion de 1,9 traité. La lentille arrière l’est également.
Un 50 mm ouvert à 2,8, à monture rentrante était aussi disponible.

L’objectif n’a pas de mise au point lui-même, celle-ci se faisant par l’avancée de la monture à vis, commandée, comme sur certains Contax, par une molette. Alors que les Contax permettent un blocage de la mise au point seulement sur l’infini, le Reporter peut la bloquer à toutes les distances, au moyen du verrou situé à gauche et en bas de la façade. Une plaque noire de repère de profondeur de champ est située au-dessus de l’objectif et à l’envers, de sorte qu’elle soit lisible du dessus par l’utilisateur.
Au-delà de la distance minimum de 1 m, la couronne de fixation de l’objectif comporte une mention « télé », dont je ne connais pas la fonction, n’ayant pas de téléobjectif, ni la notice de l’appareil (appel aux contributeurs…)

Le télémètre est couplé à l’objectif et au viseur, et est à superposition d’image. Il y a également un réglage de la correction dioptrique.
Le loquet arrière à droite du viseur permet de sortir l’oculaire pour en adapter un dont le champ correspond à l’objectif utilisé. C’est pourquoi il est marqué 5 cm sur celui-ci, qui correspond à la focale de l’objectif.

L’obturateur à rideaux offre des vitesses atteignant le 1/1000ème de seconde. L’armement peut se faire soit classiquement par rotation d’une molette soit, de manière plus originale et surtout plus rapide, par un levier sous la semelle qui se replie pour le rangement. Deux mouvements sont nécessaires pour l’armement. Ce système s’apparente à celui du Leicavit ou du Canon VT.

Le bouton rond proche du levier et repéré de 1 à 10 est destiné à synchroniser les rideaux de l’obturateur en fonction des différentes ampoules magnésiques disponibles à l’époque. La prise de synchro-flash, située en façade, accepte également les flashes électroniques.

Le réglage des vitesses est assez sophistiqué.

Les poses T et les vitesses de la seconde au 1/15 s’obtiennent par positionnement des valeurs dans la fenêtre située devant le déclencheur, au moyen de la molette à l’arrière du boîtier. Pour accéder aux vitesses supérieures, ainsi qu’à la pose B, il est nécessaire de positionner la valeur sur le 1/30 (en rouge), puis de sélectionner la vitesse choisie sur la classique molette de vitesses.

Deux encoches sur la couronne du déclencheur, ainsi que la rotation partielle de celle-ci laissent supposer une possibilité de blocage du déclenchement, mais il semble inopérant sur mon exemplaire.

Et le sac ?… Quoi le sac ? Eh bien lui aussi est assez particulier : la molette latérale ronde sur le dessous sert bien à fixer un pied, mais ne se dévisse pas de façon banale pour extraire l’appareil. L’extraction se fait très aisément  par quart de rotation du levier central. De même pour la fixation. Ingénieux, non ?
Les écrous de pied situés sur le sac et sur l’appareil lui-même sont de diamètres différents.
Quoi d’autre ?
Le dessous du sac n’est pas du cuir, mais une plaque métallique solide recouverte d’une peinture granitée de même couleur que le cuir.

L’appareil ne possède pas de cellule, ni de retardateur, mais comme pour les anciennes Bugatti, on oublie certains détails tant le reste est beau !

L’ISO Reporter a également été fabriqué par ISO pour la société Hensoldt, partiellement détenue par Zeiss Ikon. Il a été renommé Henso Reporter avec mention de la ville du siège social d’Hensoldt, Wetzlar. Hormis le nom, rien ne change.

Il semblerait que l’ISO Reporter n’ait été produit qu’a 1000 à 1.500 exemplaires de 1954 aux environs de 1960, ce qui en fait une rareté de nos jours.

L’exemplaire présenté serait, selon son numéro de série le 124ème fabriqué. Le numéro de l’objectif est assez proche : 172.

Iso Reporter



Iso Reporter

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