Fin d'une époque, l'*ist est le dernier reflex 24 x 36 argentique développé par Pentax, tandis que l'*ist-D sorti à la même époque est le premier reflex Pentax numérique commercialisé ( format aps-c ).

Depuis le MX, Pentax s'est souvent distingué en faisant des boîtiers compacts, avec l'*ist ( prononcer starist ) on atteint des records de légèreté et de compacité. La construction en plastique injecté est néanmoins de bonne qualité et la baïonnette reste métallique fixée par cinq vis au châssis.

L'appareil vise une clientèle large. Les programmes résultats (standard, portrait, paysage, macro, sport, scène de nuit) profitent au débutant.
Ils sont sélectionnables par l'utilisateur, mais on peut aussi laisser l'appareil se charger du choix avec le mode "auto-pict". Le mode choisi est rappelé dans le viseur ainsi que par l'illumination du symbole correspondant sur le barillet de sélection.

Le photographe plus confirmé bénéficie des modes classiques de priorité à la vitesse, à l'ouverture et manuel.
Un large afficheur LCD sur le dos rappelle les paramètres d'exposition et les fonctions principales en service.

On dispose également :

• D'un correcteur d'exposition.
• D'un contrôle de profondeur de champ.
• D'une mémorisation de l'exposition.
• De modes "braketing".
• D'une possibilité d'expositions multiples.
• De possibilités de télécommandes filaires électriques et infrarouge.
• D'une correction dioptrique de l'oculaire de visée.
• D'un dos dateur.
• D'un choix de trois modes de mesures (Matricielle, Centrale pondérée, Spot)
• D'un autofocus à 11 capteurs sélectionnables automatiquement ou au choix de l'utilisateur.
• D'un mode retardateur court qui permet de relever le miroir 2 secondes avant l'exposition.

Le flash possède un mode synchro haute vitesse et en association avec un flash externe, on peut bénéficier d'une synchro sur le second rideau.

Enfin, cerise sur le gâteau, le flash intégré peut piloter sans fil le flash AF360FGZ.
Au total, 17 fonctions permettent de personnaliser la configuration.  

On pouvait adapter en option une poignée permettant de l'alimenter par piles AA et comportant un déclencheur pour le cadrage vertical.

L'appareil est donc très complet. On lui reprochera un viseur un peu étriqué.
En 2003, il valait 500€ nu, 600€ en kit avec le FAJ 28-80 présenté.