L'apparition du transistor à la fin des années 1940 a permis la miniaturisation des appareils électroniques et facilité leur alimentation autonome. Dès la décennie suivante, les postes de radio transistorisés sont devenus très populaires.
A la fin des années 1950 Kowa produisait des postes de radio transistorisés et des appareils photo et il leur est venue l'idée de fusionner ces deux types de production.
Le nom "Model KTC-62" visible sur la boite (KTC probablement pour Kowa Transistor Camera sachant que leur radios transistorisées portaient le nom KT pour Kowa Transistor) était sans doute moins évocateur que la contraction de Radio et Camera qui donna Ramera.
La
partie photographique est elle aussi miniaturisée puisqu'il s'agit d'un appareil donnant des images de 10 par 14 mm
sur du film 16 mm en cassette
Minolta 16.
Minota d'ailleurs reprendra l'idée trois ans plus
tard en
incorporant une radio
dans un
boîtier de Minolta 16
rallongé en
réalisant le
Sonocon 16.
La prise en main est bonne tant en cadrage vertical qu'horizontal, mais avec l'appareil dans sa housse, prendre une photographie n'est pas des plus aisé. Le déclencheur ne dépassant pas du boîtier, il est difficile à atteindre.
Ceci dit les commandes et le viseur sont bizarrement placées. D'abord, en cadrage vertical, la plaque signalétique s'exhibe à l'envers, ensuite l'armement et le déclencheur sont placés à côté de l'écrou de pied ce qui suppose, quand l'appareil est sur un pied, de déclencher et d'armer par le dessous. Quand on sait que l'armement s'effectue en tirant une tringle perpendiculairement à l'appareil sur une paire de centimètres ...
Le Ramera était disponible en plusieurs coloris ; ivoire et rouge comme cet exemplaire, noir et ivoire, rouge et ivoire et bleu et ivoire. Il a également été distribué sous le nom de Bell Kamra KTC-62 par Bell International Corp qui ne semble s'apparenter ni a Bell & Howell ni aux Bell Labs (inventeurs en 1948 d'un composant électronique: le transistor)