Konica I (type D/3,5m) |
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Fabriqué ou assemblé en Japon de 1950 à (Postérieur à) 1950.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 6652
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Konica
La classification retenue ici est celle proposée par camera-wiki sur sa page concernant les Konica I , II et III.
Au sortir de la guerre, quand est présenté le tout premier Konica, ce nom désigne simplement le produit "appareil photo" de la firme Konishiroku, selon un procédé d'agrégation de syllabes fort répandu : Konishiroku Camera. De nombreux constructeurs, et pas des moindres, feront de même...
Plusieurs évolutions seront apportées jusque vers 1950, avec différentes combinaisons objectifs / obturateurs, avec ou sans gravure Konishiroku, avec ou sans "Made in Occupied Japan"... Pour mémoire, voici les principales étapes :
- Type Ab : le tout premier Konica I se reconnaît à l'entourage d'objectif noir. Le capot est gravé "Konica" et "Made in Occupied Japan" en plus du numéro de série. La cuirette du dos est marquée "Konishiroku". L'objectif est toutjours un Hexar ouvrant à 3,5.
- Type As : la seule différence concerne l'entourage de l'objectif, qui devient chromé avec un lettrage noir.
- Type B : la mention "Made in Occupied Japan" passe du capot à la cuirette sous la semelle. Un Hexar ouvrant à 2,8 fait son apparition comme alternative au 3,5.
- Type C : la cuirette du dos n'est plus estampée "Konishiroku". Il était disponible avec Hexar 3,5 ou 2,8.
- Type Cs : l'obturateur (Konirapid-S) dispose maintenant d'une prise de synchronisation pour un flash.
- Type D : la mention sous la semelle devient "Made in Japan".
- Type E : l'objectif devient un Hexanon ouvrant à 2,8.
- Type F : la mention "Made in Japan" est maintenant gravée sur la molette de fermeture du dos, située sous la semelle.
Nous avons ici la version ID/3,5m :
- le I est un chiffre romain, le modèle suivant étant le II.
- le type D indique que le capot est gravé Konica avec le numéro de série, mais la mention Konishiroku n'est plus estampée dans la cuirette du dos, et l'obturateur est un Konirapid-S. Pour finir, la cuirette sous l'appareil est juste marquée "made in Japan".
- 3,5 correspond à l'ouverture de l'objectif, une version plus lumineuse à 2,8 étant aussi proposée.
- m pour l'échelle de distance, en mètres, l'alternative étant en pieds (ft).
Jusqu'ici, tous les modèles étaient équipés d'un objectif Hexar, mais quelques mois plus tard un Hexanon f:2,8 fera son apparition sur les types E et F.
Ce télémétrique assez simple, à objectif fixe de type rentrant et obturateur central est fort ressemblant à un appareil développé avant guerre, mais jamais commercialisé : le Rubikon, ou son cousin médical bien réel : le Rubicon. Ceci permit à la firme de s'affranchir de coûteuses études et réalisations de prototypes qui auraient été nécessaires pour un concept entièrement nouveau. De fait, cet appareil n'a rien de révolutionnaire, mais la construction est soignée malgré la période difficile.
Avant toute utilisation, il faut penser à tirer l'objectif, puis à le verrouiller en le tournant. Des flèches rouges gravées sur le tube rentrant servent de repères. L'armement de l'obturateur se fait au moyen d'un levier comme sur un folding, et le déclenchement n'est possible que depuis la commande en façade, au-dessus de la prise rouge de synchronisation du flash. Il n'y a pas de déclencheur directement sur le boîtier. Pour faire défiler la pellicule jusqu'à la vue suivante, on doit au préalable presser le bouton à droite du viseur, qui libère le mécanisme d'avance. L'espacement des vues est cependant automatique et il n'y a pas de regard inactinique sur le dos !
Le Konica I possède tout de même un raffinement : le télémètre est couplé et il ne comporte qu'un seul viseur, ce que ne proposaient pas encore toutes les marques, y compris les plus prestigieuses, même s'il n'existe aucune comparaison possible entre ce modeste Konica et les appareils d'une certaine firme de Wetzlar au rond rouge...
Bien que cette version possède une connexion pour flash (type ASA), il n'y a pas de sabot porte-accessoires sur l'appareil : on doit utiliser une griffe spéciale vissée sous la semelle.
Historique
1873 Fondation de la société Konishi-ya. Première mise en oeuvre des matériaux photographiques et lithographiques.
1876 Déménagement dans Tokyo. La Société prend le nom de Konishi Honten.
1882 Trois usines sont établies à Tokyo et produisent des appareils photographiques, du papier enduit, et des équipements pour lithographie.
1897 Importation au Japon des premières caméras cinématographiques permettant d’entreprendre une production japonaise de films.
1902 Etablissement d’une nouvelle usine à Tokyo, destinée à produire des plaques et des papiers photographiques. Cette usine est considérée comme le berceau de l’industrie photographique japonaise.
1903 Le premier papier photosensible produit au Japon, le Papier SAKURA type Hakkin, ainsi que l’appareil Cherry, sont introduits sur le marché.
1909 Ouverture de l’Agence d’Osaka. Mise en vente de l’appareil LiIy.
1919 Les usines sont regroupées dans Tokyo, et forment la première organisation photographique de type moderne du Japon.
1921 Cette organisation devient la Société Konishiroku Honten (Honten = quartier général).
1925 Début de la vente des appareils Pearlette.
1929 Début de la vente des films SAKURA (Sakura = fleur de cerisier du Japon).
1933 Agrandissement du quartier général.
1936 La Société devient la Konishiroku C° Ltd. Ouverture d’une agence à Hino, et déménagement de la Division Production des Matériaux Sensibles.
1938 Introduction de l’appareil Semipearl.
1940 La production du premier film couleur japonais, le SAKURA natural Color Film, est annoncée.
1943 La Société prend son nom actuel de Konishiroku Photo lndustry C° Ltd et les usines sont rebaptisées.
1944 Fusion avec la Showa Photo Industries C° Ltd, ce qui ajoute les usines d’Odawara et de Koyama à la société.
1945 Fin de la guerre, entraînant une situation économique chaotique. Une grande réorganisation est assurée pour permettre à la Société de survivre à cette période agitée.
1948 Vente des premiers appareils de marque KONICA, et reprise des exportations.
1963 Inauguration de la grande usine de production d’appareils photographiques de 1967 Début de la vente de la grande nouveauté mondiale le SAKURACOLOR N-100, ainsi que du premier réflex automatique du monde, le KONICA AUTO-REFLEX.
1968 A ce premier appareil reflex automatique (EE) est incorporée la mesure à travers l’objectif (TTL) : il devient le KONICA AUTOREFLEX T. Production, la même année, du premier appareil compact 24 x 36 japonais à télémètre couplé, le KONICA C35.
1969 Développement par la Konishiroku du premier appareil holographique compact du monde.
1970 Début de la vente des machines pour photocopie à sec électrostatiques U-Bix. Mise en vente des SAKURA High Resolution Plate, matériel sensible, à grain ultra-fin et très haute résolution, indispensable pour la fabrication des Circuits Intégrés.
1971 Vente du nouveau SAKURACOLOR. Début de l’exportation de l’U-Bix MARK I.
1973 Célébration du 100e anniversaire de la firme. Adoption du nouveau logotype. Départ pour un nouveau siècle, avec un enthousiasme renouvelé.
Liens extérieurs ou bibliographie :
Konica I (type D) sur camera-wiki.org, proposé par Renaud LAEMMLI |
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