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Agfa Optima 500 sensor |
 English version |
Fabriqué ou assemblé en Allemagne de 1969 à (Circa) 1976.
Rareté en France : Courant (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 6891
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Agfa
A l'origine, dans les années 30, Agfa utilisa le nom Optima pour désigner un film au format particulier. Chaque négatif mesurait 7,5 x 10,5 cm, le film permettant 8 poses et seuls des appareils Agfa compatibles pouvaient l'utiliser. Ce fut un fiasco.
Le nom fut réutilisé à partir de la fin des années 50, pour des appareils utilisant le film standard 135. Les appareils de cette série sont très solidement construits. Ils ont un posemètre intégré. Cette série va durer une décénnie, mais vers la fin des années 60, il est temps de présenter des nouveautés.
La principale est un nouveau déclencheur, le Sensor !
Sur cette série, l'exposition est toujours automatique. Elle fut remplacée à partir de la seconde moitié des années 70 par des appareils plus compacts, mais utilisant toujours le même déclencheur.
L' Optima 500 Sensor fut, en 1969, le premier appareil de la marque à arborer le bouton rouge, marque distinctive du Sensor.
Il est doté d'un viseur collimaté, d'une cellule automatique et d'un obturateur allant de 1/30 à 1/500 (d'où le nom de l'appareil).
Le dispositif automatique de flash est enclenché dès qu'on insère un flash à contact direct dans la griffe. Comme les flash présentent des nombre guides différents, il faut d'abord reporter sur l'appareil le nombre-guide correspondant en tournant la bague moletée noire jusqu'à ce que la valeur correcte apparaisse dans le voyant . La vitesse d'obturation avec un flash se règle automatiqement au 1/30ème.
Sur ce modèle, il n'y a pas de bobine réceptrice, et le film est simplement poussé vers un réceptacle interne de l'appareil, suivant le principe déjà rencontré avec les cartouches Rapid. Pour rembobiner, il faut repousser la manette R d'abord en direction du tube de l'objectif puis vers le haut. Dans cette position elle reste enclenchée. Le levier d'armement rapide sert également pour le rembobinage du film. Dès que la lettre A apparaît dans le voyant du compteur on peut ouvrir l'appareil et retirer la cartouche de film.
Le réglage de la distance se fait grâce à trois pictogrammes. L'objectif est un Color Apotar 2,8/42 mm.
Ce 35 mm est de très bonne qualité. Il existe aussi en version noir.
L'Optima 500 Sensor, en 1970, valait 655 francs en version chromée et 697 francs en version noire.
Il existe aussi une version avec un obturateur limité au 1/200 (Agfa Optima Sensor 200) et un autre appareil très proche : Silette LK Sensor.
Le bouton de déclencheur Sensor est constitué d'un disque de 16 mm de diamètre de couleur orange, placé dans une collerette de 0,7 mm de haut qui a pour fonction de guider le doigt vers le centre. Cette collerette est en laiton chromé. Sous le disque se trouve le bouton lui-même. Il a une course très courte (moins de 0.5 mm). Une pression de 300 grammes sur le disque de plastique suffit à faire déclencher. Le flou de bougé dû au déclenchement est donc extrèmement limité. Agfa équipera progressivement tous les nouveaux modèles de ce déclencheur et en fera son argument publicitaire numéro un.
Le brevet correspondant à ce bouton de déclencheur a été déposé en Allemagne en 1968 (publié en 1970) sous le numéro DE 1622174, puis aux Etats-Unis, en 1972 (publié en 1976) sous le numéro US 3 950 773. Le titre de ce brevet est Operating means for Photographic Cameras.
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