Le Mercury CC est le premier (1938-1942) des trois modèles de la série (CC-1500 et CX). Si on le compare au CX, on s'aperçoit qu'il est un peu plus petit. Dans le cas du CC, le film 35 mm est contenu dans une cartouche dont les parties extérieures de l'axe sont plus courtes. Cette bobine ne nécessitait pas d'être rembobinée en fin de film (il fallait deux cartouches), il n'y a donc pas de bouton de rembobinage. Sur le CX qui utilise la cartouche 135, ce bouton existe.

La partie hémisphérique du capot qui protège l'obturateur rotatif sert de support à une table de profondeur de champ. Le nom "model CC" apparaît sur la partie arrière de cette table. Au dos de l'appareil, il y a une table d'exposition.


Les deux boutons, situés au-dessus de l'objectif, servent à armer l'obturateur (à gauche) et à régler la vitesse (à droite). Sur le CC, l'obturateur permet les vitesses de 1/20 à 1/1000ème de seconde, plus les poses en 1 et 2 temps. Contrairement au CX, le compteur de vues se situe à la base et autour du bouton d'armement. Le réglage de la distance se fait en tournant la grosse bague graduée en pieds. L'objectif est interchangeable, sans qu'il y ait trace d'autres focales dans la littérature (en attendant qu'elles apparaissent, faites comme Zangra au fort de Belonzio ). Les objectifs (tous) 35 mm peuvent être un Tricor 3,5 (sur le modèle présenté) ou un Tricor 2,7 ou un Hexar 2,0. C'est ce qui explique que la table de profondeur de champ commence à 2. Le fait qu'Universal ait envisagé l'interchangeabilité des objectifs pourrait expliquer l'existence des deux griffes pour flash. Le viseur (vertical, puisqu'il s'agit d'un appareil prenant des photos 18 x 24 mm) a d'ailleurs deux petites marques correspondant à une autre focale. Le CC a deux points de fixation pour sangle, de chaque coté de la bosse. Etrangement, et sans que rien, techniquement, le justifie, ils disparaîtront sur le CX. Le CC a en façade le nom "Univex", pas le CX.