Chautard Foligraphe

Propriété de Arnaud Saudax. Photo(s) de Arnaud Saudax et texte de Arnaud Saudax. Dernière modification le 2024-03-28 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de 1897 à (Postérieur à) 1902.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 2967

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Chautard

Le Foligraphe a été breveté (n° 252 198) le 4 décembre 1895 par Jean Linder sous le nom de Polygraphe.

Une de ses originalités est le mode de chargement. Les porte-plaques sont solidaires de la partie arrière et articulés par une charnière. L'escamotage de la plaque exposée se fait en basculant un petit levier latéral et en tournant d'un tour une clé située à l'arrière. Cette clé commande une vis qui avance l'ensemble du bloc porte-plaques alors que la plaque libérée s'incline vers l'avant, découvrant la suivante qui se trouve être au plan focal. Une série de petits chiffres, visibles par un trou minuscule, permettent de connaître le nombre de plaques exposées.

La mise au point se fait par le bouton supérieur actionnant une crémaillère sur l'objectif. Les graduations du diaphragme à iris ne sont pas lisibles lors de l'usage, ce qui, lié à la présence du chiffre "1" frappé sur certaines pièces, laisse supposer qu'il s'agit d'un prototype qui n'aurait pas été commercialisé. Selon Jean-Loup Princelle, (qui a rassemblé la documentation et qui m'a cédé l'appareil) aucun autre exemplaire ne serait connu dans ce format.

L'obturateur est du type à guillotine, il s'arme par une tirette sur le côté et se déclenche soit à la poire, soit par le petit poussoir à côté. Un autre bouton sur l'autre côté permet un réglage entre six valeurs (de 1 à 6) au moyen d'un frein. Un sélecteur sur la façade près de l'objectif permet la pause ou l'instantané.

Le cadrage se fait par deux gros viseurs clairs dont un peut se transformer en viseur à hauteur d'oeil.