Minox Classic Leica M3 White edition

Propriété de Eric Carlhan. Photo(s) de Eric Carlhan et texte de Eric Carlhan. Dernière modification le 2023-12-08 par Michel Rochevalier.

Fabriqué ou assemblé en Chine de (Circa) 2010 à (Postérieur à) 2010.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 14530

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Minox

Au début des années 2000, Minox se lance dans la diffusion de répliques à l'échelle 1/2,5 de certains appareils prestigieux de marque Leica ou Rollei : Leica I F, Leica M3, Leica III F (standard et armée suédoise), Contax I, Rolleiflex 2,8 F et Hasselblad SWC-C. Si les Leica sont si nombreux c'est parce que Leica a acheté la partie appareils photo de Minox en 1996. La gamme porte le nom de Minox Classic Collection. Ces miniatures utilisent dans un premier temps la pellicule Minox. Le facteur de réduction n'est pas appliqué de façon homogène sur tout l'appareil car certains organes, comme le viseur ou l'emplacement pour le film auraient été trop petits. La reproduction est fidèle avec des organes mobiles (bague de mise au point et levier), mais non fonctionnels. L'objectif est un Minoctar 5,6/15 mm. L'ouverture est fixe, tout comme la vitesse (1/250). Il est possible de connecter un flash électronique spécifique.

Ces appareils sont fabriqués par Megahouse, fabricant de jouets japonais. Ils sont distribués sous la marque Megahouse ou Sharan ou Minox Classic Collection.

Cédant aux sirènes du numérique, à partir de 2002, la pellicule est remplacée par un capteur numérique CMOS. La première version a un capteur de 1,3 million de pixels.
Largement en deçà des standards du moment en terme de capteur et d'ergonomie, il est assez évident que la clientèle visée n'est pas l'utilisateur d'APN, mais le collectionneur d'appareils photo. La version 4 millions de pixels, de fin 2004, n'intègre pas d'écran, et il faut se contenter du (minuscule) viseur. L'écran dorsal sert uniquement de compteur de vues.
La version 2006 intègre un capteur 5 millions de pixels et enfin un écran.
La fabrication, hors caractéristiques techniques, est de qualité. Les appareils sont présentés dans un petit écrin métallique. Les premières versions argentiques étaient présentées dans un coffret en bois.

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C'est un très joli petit appareil livré dans un écrin en bois habillé de satin, de grande élégance ! Hélas, même en tentant de me replacer dans l'environnement de l'époque je crains que ça n'ait jamais été un foudre de guerre nonobstant la description dithyrambique donnée par les supports commerciaux diffusés à l'époque. L'interface est assez mauvaise ce qui rend l'utilisation pénible, même en tenant compte de sa toute petite taille.

Je ne sais pas s'il existe un autre numérique avec une mise au point par une bague tournante sur l'objectif. La focale est fixe avec seulement un "zoom numérique" 4 x. La balance des blancs peut être réglée sur automatique, lumière du jour, nuageux, lampe ou lumière artificielle.

Il possède une mémoire intégrée de 128 Mo et un port acceptant les cartes SD jusqu'à 16 Go.

L'écran est donné pour 1,5 ". Sa résolution ne figure nulle part, mais il est fort peu détaillé. Le viseur optique n'est guère meilleur.

Un levier d'armement figure sur le capot, mais il n'est que décoratif bien qu'il puisse s'actionner. La batterie lithium-ion est spécifique et sa boite porte la référence BL1514B-345.

Le sabot flash est nettement plus petit que le standard et il faut acquérir un flash dédié.

Il est possible d'enregistrer des vidéos au format AVI en 320 x 240 pixels.

Si la forme est fortement inspirée de celle du Leica M3, ces noms ne figurent pas sur le packaging ou l'appareil.