Remis par M. Jean Roche, que je remercie chaleureusement.

Le premier Rollei 35 est apparu en 1966 et il fut alors le premier super-compact. La qualité de son objectif et de sa fabrication lui assurèrent une telle réputation que la série des Rollei 35 fut maintenue jusqu'en 1998.

Le 35 TE est complètement manuel (semi-automatique pour être exact). On définit la vitesse en tournant la molette de droite, sous la fenêtre du viseur. Les chiffres des vitesses sont inscrits sur le bord du sélecteur. Quand on regarde l'appareil de face, ils sont peu visibles, mais si on se met en position de prendre une photo, ils sont visibles par le dessus. Sur le même principe d' inscription, le diaphragme se sélectionne avec la molette de gauche. Les vitesses vont de 1/2 à 1/500 de seconde, plus la pose B. Les ouvertures vont de f 3,5 à f 22. La distance de mise au point se règle en tournant la bague située à l'extrémité de l'objectif. Après 6 mètres, plus d'échelle.Il n'y a pas de télémètre, et aucune aide pour la mise au point. Le photographe doit avoir du savoir-faire pour estimer la distance de mise au point.

Une cellule active une LED rouge/verte située dans le viseur, afin d'indiquer la justesse de la combinaison ouverture/vitesse.

L'objectif est extractible. Il ne peut être rentré que si l'obturateur est armé. Pour le rentrer, il faut baisser le petit bouton marqué d'une flèche, sous la fenêtre de la cellule.

Le levier d'armement  se trouve au-dessus de l'appareil, à main gauche, et de façon inhabituelle entraîne le film de droite à gauche. La manivelle de rembobinage et la griffe pour flash sont sous l'appareil, ainsi que le compteur. Le logement de la pile est situé au-dessus, avec un bouton à l'arrière qui permet de déverrouiller le couvercle de ce logement.

Rollei à partir de 1970, commença à délocaliser ses usines de fabrication à Singapour, afin d'abaisser ses coûts de fabrication. C'est ce qui fait qu'on trouve certains modèles "made in Singapour" dans la série du mythique Rollei 35.