Cet appareil fait suite à l'Olympus AZ-300 Super Zoom, appareil très important puisqu'il marquait la rupture dans la classification des types d'appareils en étant ni un compact ni un reflex.

L'Olympus Infinity Super Zoom 330, est également un bridge non-reflex dont le viseur de type Kepler est un zoom à part entière contenant six lentilles et dont la mise au point est simultanée à celle du zoom de prise de vue. Ce viseur offre la compensation de parallaxe même pour les prises macro. Il offre une vision de 85% du champ.
L'amplitude du zoom, de très bonne qualité, de 38 – 105 mm, n'a pas changé.

On doit tenir l'appareil à deux mains malgré la courroie de type camescope enserrant la main droite et la plaquant contre l'appareil; en effet, les commandes du zoom sont à gauche (lorsque l'appareil est vu de dos).

Le film se déroule traditionnellement, à l'horizontale et de gauche à droite. Un guichet permet de voir quel est le film inséré (codé DX, bien entendu).

Parmi les particularités, certaines pointues pour l'époque, on notera :

L'autofocus avec son éclairage d'appoint en cas de faible éclairage et la possibilité de bloquer la mise au point sur l'infini.

Le zoom automatique (auto-zoom) dans les plages 1,3 – 3 m. ou 3 – 8 m.

La possibilité de faire des double expositions.

Le mode flash à synchro lente pour premiers plans sur fond nocturne.

La prise de vue en continu (rafales).

La compensation d'exposition (± 1,5 diaphragme par demi-diaphragme).

Le choix entre mesure spot et mesure centrale pondérée.

Tous les choix effectués sont reportés par pictogrammes sur l'écran LED. Une partie des commandes sont rangées sous une petite trappe discrète.

Le dos, amovible, est un dos dateur disposant de ses propres commandes.

Enfin, le bouchon d'objectif ('clipant') couvre l'objectif et les senseurs (mais ni le viseur optique ni le flash). Il sert de télécommande infrarouge et contient une batterie à cet effet.