Gallus Oscillo

Propriété de Frédéric Caron. Photo(s) de Frédéric Caron et texte de FC. Dernière modification le 2014-03-24 par Sylvain Halgand.

Fabriqué ou assemblé en France de (Circa) 1950 à (Postérieur à) 1950.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 4198

Fiche technique complète

Chronologie des appareils Gallus

Cet appareil photographique était réservé à une utilisation très spécialisée. Il servait uniquement à la photographie des écrans d’oscilloscope. Le cône de cet appareil ne s’adapte que sur des oscilloscopes à écran de forme circulaire et de diamètre de 9 cm.

Il est construit sur la base des Gallus Derby et adopte le même format de pellicule, mais il ne dispose plus que d’une unique vitesse d’obturation qui est non repérée sur l’appareil (une flèche sur le bouton indique le sens de rotation pour armer l’obturateur). Autre petit détail curieux, le soufflet du modèle classique est encore présent, mais complètement plié. Il n’a plus d’utilité puisque la platine qui porte le cône est fixé sur le corps de l’appareil. Il assure toutefois l’étanchéité à la lumière dans la chambre. L'objectif Saphir Boyer est de courte focale, sans mise au point et sans diaphragme.

Pour déclencher l’obturateur, il faut un déclencheur souple. Il n’y a pas de viseur, l’opérateur observant l’écran de l’oscilloscope à travers la petite fenêtre vert-jaune fixée sur le cône pour déterminer le moment opportun du signal à photographier.

Des témoignages indiquent que cet appareil était encore utilisé au début des années soixante par la Radio Télédiffusion Française (RTF). L’émetteur principal des émissions de télévision était situé sur la Tour Eiffel, et tous les mois, des signaux spécifiques (pour le réglage des équipements techniques) étaient émis en direction des relais de télévision. Les techniciens photographiaient les mires émises pour attester de leur bonne réception.