La face avant de l'appareil est en grande partie occupée par l'objectif. C'est d'autant plus visible que l'appareil est assez mince. Le zoom est optique et couvre les focales équivalentes de 25 à 300 mm, tout en ayant une ouverture correcte (2,8 aurait forcément été mieux), il est donc encombrant. Il y a un beau travail de la cinématique pour réussir à le replier et le faire entrer dans cette épaisseur. Le zoom est stabilisé optiquement. C'est le même que sur le TZ10. Le capteur est également identique sur les deux modèles.

L'appareil propose des modes d'exposition automatique avec priorité à l'ouverture ou à la vitesse.

Le TZ8 est une alternative moins onéreuse au TZ10. Pour diminuer le coût, l'écran est d'une qualité moindre, le GPS a été supprimé et les performances en vidéo sont restreintes (son mono).

Quelques mots sur Panasonic et le groupe Matsushita 

La holding généraliste Panasonic (fondée en 1918 par Konosuke Matsushita) regroupe aujourd'hui 680 compagnies travaillant dans le matériel électrique, l'électroménager et l'électronique (radio, TV, caméras vidéo, lecteurs DVD), notamment. A l'origine, le fondateur avait mis sur le marché une double douille originale et autres matériels électriques très simples qui firent son succès.
Il semble que l'optique et le matériel purement photographique n'aient jamais été une activité de premier plan du groupe Matsushita, leur force étant surtout l'électronique. Aux côtés de dizaines d'autres, les marques National, Technics, JVC et Panasonic font partie du groupe ; cette dernière marque est désormais le nom de la holding. Ce label très connu, en particulier aux Etats-Unis, lui a permis de porter des produits photographiques sur les marchés dont, à la charnière des années 1980-1990, quelques appareils de photo argentiques grand public, aux côtés de caméras vidéo beaucoup plus sophistiquées.

Aujourd'hui, ce sont toutefois les APN Lumix qui sont produits par le groupe, lesquels ne sont pas des derniers de la classe.